Une bonne sécurité alimentaire, gage d’une Afrique émergente. C’est autour de cette problématique que des experts se sont réunis hier à Dakar. Une occasion pour la Direction générale de santé des consommateurs de la commission européenne de décerner un satisfecit au Sénégal en matière de respect des normes sanitaires et phytosanitaires.
Le Sénégal est sur la bonne voie en termes de respect des normes sanitaires et phytosanitaires. C'est le constat fait hier par des spécialistes de la Direction générale de santé des consommateurs de la commission européenne (DG SANCO) . Réunis à Dakar pour débattre du thème de la sécurité alimentaire, ce groupe d'experts a décerné un satisfecit au Sénégal. D'ailleurs, de l'avis du secrétaire général du ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, Dogo Seck qui présidait la rencontre, le Sénégal a fait de réels progrès en terme de respect des normes sanitaires et phytosanitaires.
Il en veut pour preuve l’installation des laboratoires accrédités pour l’analyse de la qualité des produits. Le directeur des industries de transformations de la pêche, Diène Faye, va corroborer cette idée en notant les résultats satisfaisants de la dernière évaluation des exportations de pêche pour l’année 2013, vers l’Union européenne. Il suggère cependant pour davantage de résultats, que des séances de mise à niveau soient tenues à l’endroit des inspecteurs et des opérateurs.
Ce qui permettrait, selon Diène Faye, d’avoir un système pareil à celui de l’Union européenne. Issus de pays de la sous-région, les spécialistes qui se réunissent depuis hier à Dakar renforceront leurs capacités à travers une formation approfondie sur les normes sanitaires et phytosanitaires pour la sécurité des aliments, la consommation et le bétail. Cette rencontre de quatre jours vise un double objectif. D’abord, le renforcement des exportations des produits alimentaires du continent africain vers l’Europe, à travers un respect des normes de qualité de la nourriture exportée.
Ensuite, de manière générale, le renforcement de la sécurité alimentaire des consommateurs africains. De l’avis de l’ambassadeur et chef de délégation de l’Union européenne, Dominique Dellicour, il faut œuvrer pour que les échanges régionaux de produits alimentaires et de bétail répondent aux normes sanitaires.
Pour Jacky le Gosles de la Commission européenne, les conditions sanitaires des pays exportateurs doivent au moins être équivalentes à celles que les Européens imposent à leurs propres producteurs. ‘’Nous voulons rencontrer les autorités compétentes des différents pays, pour les persuader de prendre les bonnes décisions avant signer les certificats d’exports’’, a-t-il déclaré, pour ensuite souligner que ce séminaire peut aider les pays africains à résoudre les problèmes de stockage des produits.