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Le Sénégal veut porter ses capacités de raffinage à 3,5 millions de tonnes par an
Publié le jeudi 13 juin 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par SB
Lancement du Comité national d’organisation de l’Association des Sociétés d’Électricité Africaines (ASEA)
Dakar, le 14 février 2019 - SENELEC a procéder au lancement, jeudi, du Comité national d’organisation de l’Association des Sociétés d’Électricité Africaines (ASEA). Cette activité rendre dans le cadre des préparatifs du 20e Congrès que le Sénégal va abriter à partir du 19 juin 2020.
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Le Sénégal prévoit de porter ses capacités de raffinage à 3, 5 millions de tonnes par an afin de pouvoir couvrir ses besoins ainsi que ceux de la sous-région en produits pétroliers de qualité, a annoncé son ministre du Pétrole et des Energies renouvelables dans une interview au quotidien ’’Le Soleil’’.

"Des réflexions sont en cours pour porter la capacité de raffinage du pays à 3, 5 millions de tonnes par an avec un double objectif : couvrir l’ensemble des besoins du pays et de la sous-région et répondre aux nouvelles exigences de qualité des produits pétroliers", a notamment déclaré Mouhamadou Makhtar Cissé dans l’entretien paru mercredi.

La capacité actuelle de raffinage, assuré essentiellement par la Société africaine de raffinage (SAR), est de l’ordre de 1, 2 million de tonnes de produits pétroliers par an.

"La SAR occupe déjà une place de choix dans notre secteur pétrolier en ce sens qu’elle couvre près de 45 % de nos besoins en produits pétroliers. Par ailleurs, elle assure l’approvisionnement en fuel-oil de toutes les centrales électriques et la moitié de nos importations en gaz butane", a indiqué Makhtar Cissé.

Il a fait savoir que cette entreprise avait déjà, dans la perspective de l’exploitation des ressources pétrolières du pays, entamé un programme de rénovation et d’extension de ses installations pour traiter notamment le pétrole brut de Sangomar.

"Ainsi, dans le court terme, 33 000 barils par jour pourront être raffinés au niveau de ses installations, soit quasiment le tiers de la production attendue de Shelf Nord Edge (SNE, doté de réserves de 3, 7 milliards de barils dont 563 millions récupérables à partir de 2022)", a-t-il affirmé.

Pour le ministre sénégalais du Pétrole et des Energies, une telle stratégie sera payante en raison de l’économie attendue sur le temps de trajet des tankers et, partant, sur le coût du fret, la sécurisation de l’approvisionnement du pays et l’impact sur sa balance commerciale.
AKS/ASB
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