Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, interpellé à son hôtel dans la matinée par la police française, a été libéré en début soirée, annoncent des médias.
"Le président de la CAF a été libéré sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui", ont avancé les mêmes sources, citant des proches du président Ahmad.
Le président de la CAF "est libre de ses mouvements et quittera Paris, samedi pour Bamako (Mali) afin de régler le dossier de la crise du football malien avec les équipes de la Fifa", signalent les mêmes sources.
Le Malgache a été interpellé ce jeudi matin à Paris pour être entendu par les services de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLIF), rapporte l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique.
Ahmad, présent dans la capitale française pour assister au congrès de la Fifa, l’instance mondiale du football, a été interpellé ce jeudi matin "vers 8h30 à l’hôtel de Berri, à Paris", par les services de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLIF).
Selon Jeune Afrique, cette interpellation serait liée au contrat rompu unilatéralement par la CAF avec l’équipementier allemand Puma pour s’engager avec la société Technico Steel, basée à La Seyne-sur-Mer.