Il faut trouver des ouvertures à l'exportation des fruits et légumes que nos agriculteurs peuvent produire, toute l'année (12mois / 12) grâce au Plan Sénégal Émergent.
Il faut aussi booster le tourisme grâce à la réhabilitation de nos aérodromes et aéroports régionaux. Le transport aérien et le tourisme étant interdépendants.
L'exploitation de la ligne Orly-Dakar-Orly, bien qu'envisageable avec Corsair, pourrait bien apporter des subsides non négligeables à Air Sénégal qui évacuerait à l'exportation toute la production nationale de fruits et légumes (important fret) vers l'AIBD.
Un partenariat, en exploitation conjointe (joint venture) ou en partage de code (code share) équilibré peut être bien conclu avec Corsair qui a déjà une très bonne expérience sur l'axe.
Pourquoi pas avec le partenaire Air France qui opère aussi à Orly depuis la semaine dernière.
Les accords bilatéraux sont conclus entre la France et le Sénégal ; nos droits de trafic nationaux sont donc exploitables, pour Air Sénégal, sur Diass-Paris mais aussi sur la ligne Diass-Orly, en plus.
Il faudrait ouvrir la destination Sénégal à tous les opérateurs économiques qui le désirent.
Il suffira à nos Autorités politiques de très bien négocier les accords commerciaux, dans un esprit indépendant et gagnant-gagnant.
Meissa Ndiack Seck , Consultant expert en transport aérien, Formateur commercial certifié Amadeus Global Distribution System