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Relance du tourisme en Casamance / Les acteurs dénoncent le sabotage de la compagnie nationale
Publié le mercredi 29 mai 2019  |  Setal.net
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© aDakar.com par DF
Le ministre du commerce lance la 24eme édition de la FIDAK
Dakar, le 23 Octobre 2015 - Le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Production des produits locaux et des PME a procédé au lancement au Centre international du commerce extérieur (CICES) de la 24ème édition de la foire internationale de Dakar (FIDAK). Photo: Alioune Sarr, ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Production des produits locaux et des PME
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« Le ministre du Tourisme, Alioune Sarr était entouré de tous ses conseillers. Il y avait lors de cette réunion le directeur de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, le directeur de notre compagnie nationale Air Sénégal et nous trois qui venons de la Casamance c’est-à-dire les opérateurs du tourisme : moi Augustin Diatta, Christian Jacquot et Pascal Ehemba. Nous étions accompagnés de l’inspecteur du tourisme en Casamance. Le ministre a demandé aux représentants du Groupe Belge est-ce que vous voulez investir au Sénégal ? Ils lui ont répondu par : deux hôtels à la Pointe Sarène : 1 de quatre étoiles et un autre de cinq étoiles. Chaque hôtel aura 400 chambres et les chantiers vont démarrer au mois d’octobre. En plus nous voulons un vol Bruxelles-Dakar-Cap Skirring. Nous sollicitons votre autorisation. La destination Casamance nous intéresse parce que nous trouvons beaucoup d’opportunités. Et de deux aussi, la saison dure 6 mois. Donc nous permettrons avec nos vols, de faire que la saison dure toute l’année. Partant de tout ça, le ministre a exhorté les deux compagnies à aller discuter en tête à tête dans une autre salle du ministère. Et nous sommes retournés en Casamance tout en ayant l’espoir grand. Malheureusement, les représentants de la compagnie nous ont demandé de verser une somme alors que nous ne travaillons pas comme ça. Nous avons boudé. C’est comme ça que ces partenaires sont rentrés en Belgique alors que nous étions à un fil pour décrocher cette compagnie qui est numéro 1 dans le monde. Alors que c’est pratiquement dans ces conditions que nous avons perdu une autre puissance mondiale du transport aérien, la compagnie XL et nous nous sommes tus parce que vu la sensibilité de la région. Mais là, nous en avons ras-le-bol».
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