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Grâce présidentielle: L’implication des gendarmes et des policiers préconisée
Publié le lundi 27 mai 2019  |  Enquête Plus
Présentation
© aDakar.com par DG
Présentation du rapport de l’étude et la cartographie de la délinquance au Sénégal
Dakar, le 7 juin 2018 - Le ministre de l`Intérieur et de la sécurité publique a présidé, ce matin, la cérémonie de publication du rapport de l’étude et la cartographie de la délinquance au Sénégal commanditée par l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP). Photo: Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l`Intérieur
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Le ministre de l’Intérieur souhaite que la police et la gendarmerie soient impliquées dans les procédures d’octroi des grâces présidentielles. ‘’On doit revoir le système des grâces pour le rendre beaucoup plus corsé. Ce serait bien que la police et la gendarmerie soient associées, car elles connaissent mieux le passé de certains délinquants.

Le président, on lui donne juste des noms sur des décrets qu’il va signer, mais il ne sait pas qui a fait quoi. Donc, c’est aux agents d’être beaucoup plus regardants’’, a déclaré le ministre à l’émission ‘’Jury du dimanche’’ de iRadio.

En fait, les grâces présidentielles sont de plus en plus décriées, du fait que certains bénéficiaires deviennent des récidivistes.

La polémique a refait surface, avec la libération d’un trafiquant de médicaments dont le dossier est même pendant en appel. Ceci a poussé les pharmaciens à observer une grève de 2 heures, mercredi dernier. C’est pourquoi le ministre de l’Intérieur préconise des réformes pour bien identifier les bénéficiaires. Car, argumente M. Ndiaye, ‘’le constat est que certaines personnes graciées ont dû tromper la vigilance des agents de l’Administration pénitentiaire’’. ‘’De par leur comportement en prison, les agents peuvent penser qu’ils se sont amendés. Or, ils ne se sont pas repentis, car il est arrivé que des personnes soient graciées et qu’elles soient appréhendées à nouveau, moins d’une semaine après leur libération’’, soutient le ministre.
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