Au sud du Sénégal, les opérations de déminage de la Casamance ont repris depuis le 27 février 2019. Tout s’est arrêté après l’enlèvement de cinq démineurs mardi 14 mai. La perspective d’une reprise des activités reste incertaine. Les équipes doivent également faire face aux réticences d’une partie des habitants sur le terrain.
Ce mardi 14 mai, les démineurs prennent leur service comme chaque matin. Ils se sont levés tôt : autour de cinq heures du matin, afin d’éviter les fortes chaleurs. Tous sont salariés de l’ONG Humanité et Inclusion, le nouveau nom de Handicap International, opérateur historique en Casamance. L’équipe se dirige vers la zone à déminer, entre Bafata et Bindaba. Dans cette forêt, dense et peu habitée, il s’agit de dépolluer l’intégralité d’une ancienne piste qui reliait les deux villages.... suite de l'article sur RFI