Si en plus de relever le défi de l'organisation, le Sénégal veut honorer Abdou Diouf, Secrétaire général de l'Organisation de la Francophonie (OIF), au prochain sommet de Dakar, cette rencontre cache un autre enjeu, qui est de taille. Il s'agit du remplacement de l'ancien président du Sénégal au secrétariat général de l'OIF. Le poste est aujourd'hui convoité par pas moins de trois candidats. Tous de gros calibres, mais aussi tous Africains.
''Après le Mauricien Jean Claude de L'Estrac, deux autres candidats se sont officiellement lancés dans la course à la succession de Abdou Diouf : Henri Lopes, ancien Premier ministre congolais (Brazzaville) et actuel ambassadeur à Paris, et Pierre Buyoya, l'ancien Président burundais, aujourd'hui Haut représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel'', nous apprend l'hebdo JA dans son édition de cette semaine.
Ce qu'il faut retenir, c'est que l'homme de lettres et diplomate congolais, Henri Lopes, a une bonne carte à jouer, cette fois-ci. Car il avait été candidat en 2001, avec l'appui de plusieurs pays africains...
dont le Sénégal, puisque le Président Wade, selon lui, l'avait assuré de son soutien et que le prédécesseur de ce dernier, Abdou Diouf, lui avait dit n'être pas candidat. La suite, on la connaît. C'est Abdou qui, finalement, sera porté à la tête de l'OIF, pour remplacer l’Égyptien Boutros Boutros-Ghali.