Ce n’est seulement pas le vice-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô qui lorgne le fauteuil de son camarade de parti et maire de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr. L’ex Dage de la présidence qui est également un membre actif du parti au pouvoir a également des ambitions pour ladite commune.
La commune de Yoff fait l’objet de convoitises. Profitant de la conférence religieuse des 14 organisations des femmes de Nord Foire, même s’il dit attendre la bénédiction du Président Macky Sall, l’ex Dage de la présidence Abdoulaye Ndour, qui a insisté sur les manquements et les préoccupations des Cités nouvelles de Yoff, a dévoilé ses ambitions pour succéder au maire Diouf Sarr. Interrogé sur ces ambitions, il souligne : «Je suis un élément du chef de l’Etat, je n’attends que ses orientations pour réaliser ce qu’il veut dans la commune. C’est lui que me donne les orientations. Je ne fait qu’exécuter». Toutefois, il a listé les préoccupations des habitants des Cités nouvelles de Yoff. Lesquelles sont imputées à l’actuelle équipe municipale pilotée par le ministre Abdoulaye Diouf Sarr. «C’est une réalité partagée par l’ensemble des cités nouvelles. Nous avons besoin d’infrastructures sociales : centre de santé, maisons des jeunes, de la femme, nous avons besoin de pavés. Nous avons besoin de routes, de postes de police pour mieux assurer la sécurité. Nous avons besoin de financements pour les femmes, de projets d’emploi pour les jeunes», réclame Abdoulaye Ndour. Avant d’ajouter : «Nous avons une jeunesse instruite, diplômée mais qui n’a pas d’emploi. Nous avons des femmes engagées et organisées et expertes mais qui n’ont pas d’argent. Ce sont nos préoccupations que nous réitérons». Abdoulaye Ndour d’ajouter : «Nous sommes en période de fast track, il faut que les gens commencent par les cités nouvelles où véritablement tout est à refaire. C’est un message que nous lançons auprès du chef de l’Etat et des autorités pour que l’Etat vienne nous accompagner pour que des investissements sociaux puissent être réalisés dans la commune».
Sur un tout Sur un tout autre registre, l’ancien Dage de la présidence a abordé la question du dialogue politique initié par le Président Macky Sall. Occasion qu’il saisira pour souligner : «Ma conviction en est que personne n’a le monopole de la vérité. On nous taxe de pays de dialogue. On ne peut rien faire au Sénégal sans ces assises, sans se parler. C’est bien que les gens se concertent. Le parti au pouvoir a besoin non seulement de ses propres idées mais des idées de tous Sénégalais. Lorsqu’on construit le Sénégal avec les meilleurs hôpitaux, les meilleures écoles, les routes, cela va se faire avec toutes les populations. Ces concertations vont découler à des décisions fortes qui permettront au chef de l’Etat d’aller vite pour le développement socio économique». Non sans préciser que du côté du pouvoir comme de l’opposition, les gens sont assez lucides pour avoir un consensus sur des dossiers faisables et réalisables en 5 ans. «Il a déjà fait les réformes institutionnelles nécessaires pour faire des avancées rapides d’ici 5 ans, maintenant à toutes les composantes de la nation de venir mettre dans le panier des idées qui puissent lui permettre d’avancer très rapidement pour avoir de bon résultats au bénéfice des Sénégalais », a également ajouté ce responsable de l’Apr de Yoff.