Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Dialogue politique : Amsatou Sow Sidibé déçue par…
Publié le lundi 20 mai 2019  |  Actunet
Conférence-débat
© aDakar.com par DF
Conférence-débat sur "le traitement des droits de l’homme par les médias en Afrique"
Dakar, le 23 juin 2016 - Une importante conférence-débat sur "le traitement des droits de l’homme par les médias en Afrique" a été organisée, à l`Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Photo: Pr Amsatou Sow Sidibé, militante des droits de l`Homme
Comment


La présidente de Car Lenenn, Amsatou Sow Sidibé, s’est dit « déçue de l’orientation donnée » au processus de consolidation du dialogue politique.

« J’apprécie la réunion de consolidation des termes de référence du dialogue politique du 28 mai prochain mais je suis déçue par l’orientation donnée à ce processus », a-t-elle souligné sur sa page Facebook. Elle estime qu’ »en l’état actuel des choses le dialogue est galvaudé, en ce sens qu’il n’intègre pas de discussions sérieuses approfondies, inclusives, sur les questions prioritaires».
Amsatou Sow Sidibé considère que le dialogue est « uniquement articulé autour de considérations politiques alors que bien d’autres questions fondamentales sont occultées ». Elle ajoute : « Il y a certes intérêt à régler la question électorale mais moult problématiques restent en suspens : les morts dans les migrations clandestines, l’Éducation, la Justice, ou encore la gouvernance pour lutter contre la pauvreté. »
La présidente de Car Lenenn a également déploré le fait que ce dialogue concerne seulement les partis politiques. « Je regrette la mise en place d’une commission cellulaire pour superviser le processus parce qu’il faudrait autre chose qu’une commission cellulaire pour l’élection, car c’est limitatif. C’est la raison pour laquelle nous avons proposé en lieu et place de cette commission un comité d’observation de la concertation avec des personnalités qui sont des voix autorisées et qui ont comme mission d’encadrer les concertations et d’assurer le suivi et l’évaluation des engagements pris.
En outre, Amsatou Sow Sidibé regrette que « les discussions ne concernent que les acteurs politiques et la société civile ». Elle martèle : « La base de la population n’est pas conviée, les citoyens lambda, les syndicats, les chefs religieux musulmans, chrétiens et coutumiers ont leur mot à dire, tout comme le secteur privé. »
Commentaires