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Le démarrage du “dialogue politique“ fait le menu des quotidiens
Publié le vendredi 10 mai 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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Le démarrage jeudi du dialogue politique, en l’absence de certains acteurs de l’opposition, est le sujet le plus en vue dans la livraison de vendredi de la presse quotidienne.

Selon Le Soleil, trois pôles politiques constitués de la mouvance présidentielle, du pouvoir et des non-alignés ont été mis en place pour démarrer les travaux de cette concertation dont la prochaine réunion a été fixée au 16 mai.

Cette rencontre représentait les premiers pas d’un "dialogue politique" devant aboutir à un "dialogue national" annoncé pour fin mai, cette première séance ayant été l’occasion de présenter les termes de référence à l’opposition.

"Heurts de démarrage", souligne le quotidien L’Observateur, selon lequel l’opposition "exige une personnalité neutre pour modérer le dialogue", en lieu et place de l’administration.

"Concertensions", affiche à ce sujet le journal Le Quotidien, avant d’annoncer que les parties prenantes se retrouveront jeudi prochain pour finaliser les termes de référence du dialogue.

"Les partis de l’opposition ont répondu hier (jeudi) à l’appel du ministre de l’Intérieur. Sauf le PDS, Rewmi et PASTEF. Mais de façon générale, les membres du FRN (Front de résistance nationale) qui étaient présents ont réclamé une commission indépendante pour diriger le dialogue politique", écrit le journal.

"Un démarrage dans la discorde", indique Tribune, qui signale que l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, leader du parti Rewmi et candidat malheureux à la dernière présidentielle de février dernier, boude ces concertations, de même que le Parti démocratique sénégalais (PDS) et "les khalifistes".

Au sujet de la non-participation du PDS, Vox Populi évoque une "volte-face spectaculaire" d’autant que le parti de l’ancien président Abdoulaye Wade s’était engagé à participer à ces discussions, une attitude qui "sème la zizanie dans l’opposition", selon le journal.

Walfquotidien, parlant de la participation de membres de l’opposition sans le PDS, prédit "une dislocation du Front de résistance", Mamadou Diop Decroix, Moctar Sourang et autres ayant "fait fi de la position adoptée par le PDS, Rewmi, PASTEF-Les Patriotes en allant répondre à l’appel du ministre de l’Intérieur (...)".

Selon Kritik, l’opposition veut notamment "vider les dossiers Khalifa Sall et Karim Wade. En seconde lecture du livre blanc condensant les griefs politiques contre le pouvoir et le processus électoral, l’aile dure de l’opposition veut passer au tamis le fichier électoral et pourquoi ne pas faire revenir le pouvoir sur certaines décisions unilatérales dont le parrainage et la conduite du processus électoral".

"Une plateforme salée loin des préoccupations" du ministère de l’Intérieur, "où l’impératif du dialogue suit la logique d’un calendrier bien défini par le commun diviseur du dialogue, Aly Ngouille Ndiaye himself", ajoute Kritik.

Enquête affiche de son côté : "Séance d’exorcisme entre acteurs politiques". "Plus qu’un dialogue politique, écrit le journal, la rencontre d’hier entre le ministre de l’Intérieur et les partis politiques a eu les allures d’une véritable séance d’exorcisme".

Mais si l’on en croit Le Soleil citant justement M. Ndiaye, ministre de l’Intérieur, "le gouvernement est ouvert à la désignation d’une personnalité neutre pour conduire les concertations entre les forces vives de la nation".

L’ancien Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré, dont la position fait la Une de Walfquotidien, estime simplement que le président Macky Sall est disqualifié pour conduire le dialogue national.

"S’il est partant pour un dialogue politique autour des questions d’intérêt national, Hadjibou Soumaré n’en pense pas moins que Macky Sall, qui a juré de devenir le président de tous les Sénégalais, ne doit pas participer ni diriger cette rencontre", écrit Walfquotidien.

L’Observateur, sur un tout autre sujet, annonce que le guide des "thiancounes" Cheikh Béthio Thioune sera "finalement inhumé à Touba" et non à Médinatou Salam, sa contrée natale. "Un espace de 200 m2 (a été) déjà aménagé à Bakhiya", précise le journal.

"La décision a été prise tard dans la nuit. Contrairement au vœu du guide des thiantacônes, Cheikh Béthio Thioune sera inhumé à Touba et non à Madinatou Salam. Les fils et autres parents du guide des thiantacônes se sont pliés au souhait du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, qui a demandé que la dépouille soit amenée à Touba", écrit L’Observateur.

Pendant ce temps, à Madinatou Salam, fief du défunt dans le département de Mbour, sur la côte ouest sénégalaise, c’est "le calme plat avant la tempête", selon Vox Populi, en attendant l’arrivée de la dépouille.


BK
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