Les députés sénégalais, réunis samedi en séance plénière, ont adopté le projet de loi portant modification de la constitution, dont le point phare est là suppression du poste de Premier ministre.
Sur les 150 députés que compte l’assemblée nationale, 124 ont voté pour la réforme rejetée par l’opposition et une partie de la société civile.
Dans ses grandes lignes, cette réforme constitutionnelle touchera une vingtaine d’articles sur la centaine que compte la Constitution et elle aura comme finalité la célérité dans les procédures administratives ou « Fast Track », une expression lancée par le chef de l’Etat.