Fête du Travail: Le dialogue social est en marche et va se renforcer (HCDS)

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Publié le jeudi 2 mai 2019 | Agence de Presse Sénégalaise

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Rencontre du Groupe international francophone du dialogue social
Dakar, le 11 décembre 2017 - Le Groupe international francophone du dialogue social se réunit à Dakar jusqu`au 13 décembre sur le thème: "Regards croisés sur des expériences de dialogue social dans l`espace francophone". Photo: Innocence Ntap Ndiaye, présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS)

La présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye, a déclaré mercredi que le dialogue social est ’’en marche et va se renforcer par la grâce et la bénédiction du chef de l’Etat Macky Sall qui l’a institutionnalisé dans notre pays’’.

‘’Ce jour est un grand jour pour le dialogue social parce qu’il est en marche au Sénégal et va se renforcer par la grâce et la bénédiction du président Macky Sall qui l’a institutionnalisé dans notre pays’’, a-t-elle dit.

Elle s’exprimait au cours d’une mobilisation de la coalition des Confédérations des travailleuses et travailleurs du Sénégal à la Place de la Nation, à l’occasion de la commémoration de la journée internationale du travail.

Pour Mme Innocence Ntap Ndiaye, le Sénégal a fait des avancées exceptionnelles en matière de relations professionnelles en organisant des élections de représentativité.

Elle indique que beaucoup de pays veulent faire de telles élections parce que ’’c’est ce qui nous a valu cette coalition et c’est ce qui va nous valoir aussi cette unité dont parlait le coordonnateur Pape Birama Diallo’’.

’‘ Le Haut conseil du dialogue social est un instrument mis à la disposition de tous les travailleurs’’, a-t-elle lancé à l’endroit des travailleurs, ajoutant qu’elle continuera à prêter une oreille attentive à tout travailleur qui va l’interpeller’’.

De son côté, la Secrétaire générale de l’Union démocratique des travailleurs du Sénégal (UDTS), Mariama Diallo, a plaidé pour le renforcement du dialogue social dans les entreprises et les secteurs d’activité, la prévention et la gestion des risques et des conflits sociaux, le respect des droits syndicaux, des salaires équitables qui permettent aux travailleurs de vivre décemment (…).

’’Une activité de lobbying et de plaidoyer doit être menée par les organisations syndicales pour une convention et une recommandation de l’OIT sur les violences faites aux femmes’’, a-t-elle soutenu.

’’Cela doit avoir comme préalable la mise en place d’un dispositif syndical de soutien pour les femmes qui repose sur quatre piliers que sont la sensibilisation, l’encadrement, l’éducation sans violence et l’assistance sociale, juridique, psychologique (...)’’, a-t-elle indiqué.
DS/MD

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