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Le Quotidien N° 3369 du 22/4/2014

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Retour offenssif de Idy, accusation de Malick Cissé, menaces de Wade, réplique du Palais... : Maux dits week-end
Publié le mardi 22 avril 2014   |  Le Quotidien


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© Autre presse par DR
Le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck


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Idrissa Seck a devancé Abdoulaye Wade à Dakar. Le leader de Rewmi, arrivé dimanche, a tiré sur Macky Sall et son gouvernement qui, selon lui, le rendent «malade» par leur «carence à prendre en charge les préoccupations des Sénégalais». C’est entre autres piques.
«La seule chose qui me rende malade, c’est la carence de Macky Sall à prendre en charge les préoccupations des Séné­galais»
«Mon travail à l’International a été achevé et du travail m’attend au Sénégal. Jugez par vous-mêmes. Par la grâce de Dieu, je me porte très bien. La seule chose qui me rende malade -je vous l’ai dit- c’est la carence de Macky Sall et de son gouvernement à prendre en charge correctement les préoccupations des Séné­galais. En deux ans, il n’a même pas commencé à peindre les chantiers qu’il a hérités de son prédécesseur. J’ai vécu avec beaucoup de tristesse le cirque qu’il a organisé à Paris à coups de centaines de millions pour célébrer une vision qu’il a achetée à un cabinet privé à coups de milliards. Cela ne peut pas tenir lieu de programme de développement économique et les délais et les chiffres de croissance présentés révèlent l’insuffisance.

«Je n’ai, à ce stade, aucune relation de quelque nature que ce soit avec Wade»
Je ne serai pas à l’accueil du Président Wade. En revanche, je lui souhaite la bienvenue. Un chauffeur camerounais m’a dit à Paris il y a deux semaines : «Monsieur le Prési­dent, puisque que votre parole porte, dites à Macky Sall et à son gouvernement que nous Africains sommes choqués du traitement qu’il réserve au Président Wade. L’ingratitude qu’il montre à son endroit nous choque. C’est malheureux qu’il ne puisse pas venir au Sénégal, être honoré et vivre parmi les Sénéga­lais.» Je pense que ce chauffeur sera très satisfait que Wade rentre au Sénégal, tout à fait tranquillement. Je n’ai à ce stade aucune relation de quelque nature que ce soit avec lui.

«Je discute avec Khalifa Sall, Cheikh Bamba Dièye et les responsables du Pds pour les Locales»
Il s’agit d’élections locales. Nous avons demandé à tous nos responsables au plan local, au niveau de chaque département, de constituer les coalitions les plus larges possibles pour barrer la route au régime de Macky Sall et à l’Apr. Nous le ferons et discuterons avec tout le monde. Je discute avec Khalifa Sall, Cheikh Bamba Dièye et les responsables du Pds pour les Locales.

«Traque pour traque, pourquoi (le patrimoine de Macky) ne serait pas traqué ?»
Pour ce qui est de l’affaire Karim Wade, il faut, de toute façon, faire triompher la vérité. Mais sur cette question, je souhaite que les hommes politiques et les hommes d’Etat se gardent de prendre la place des juges, des procureurs et des avocats, qui sont les principaux acteurs dans cette histoire. En revanche, sur le plan strictement politique, je dis que la Justice est caractérisée par la balance. Cela veut dire qu’elle doit s’exercer sans pression de l’Exécutif. Il n’est pas tolérable qu’on se serve de la Justice comme instrument pour régler des comptes, et l’implication de l’Exécutif dans ce dossier est patente. Je voudrais ajouter que si Macky Sall avait épargné la totalité des salaires de la vie professionnelle que nous lui connaissons, de Petrosen à l’Assem­blée nationale, cela ne ferait pas un milliard. Cela n’expliquerait pas le patrimoine qu’il nous a déclaré. Alors, traque pour traque, pourquoi cela ne serait pas traqué ?»

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