Les hommes du Commandant Mbengue de la Section de Recherches de la gendarmerie nationale ont mis fin aux agissements d’une bande de malfaiteurs. Ces derniers ont été arrêtés après avoir dépouillé plusieurs responsables de Daaras et leurs fournisseurs. Leur mode opératoire d’un genre particulier consistait à se présenter en bienfaiteur dans ces écoles coraniques. Ils s’arrageaient à disposer, on ne sait trop comment, des numéros de compte des fournisseurs de ces Daaras pour ensuite commettre leur forfait.
Dans le cadre de leurs activités délictuelles, ils ont réussi à rouler dans la farine plusieurs gros commerçants, en passant des commandes pour l’acquisition de denrées alimentaires destinées aux pensionnaires des Daaras en question. Les livraisons avaient lieu généralement les vendredis pour mieux ferrer leurs victimes. Une fois les marchandises acquises, ces escrocs procédaient à de faux virements bancaires, sur la base de fausses pièces comptables. Et dès lundi, les pauvres commerçants croyant avoir réalisé de belles opérations, n’avaient plus que leurs yeux pour pleurer. Les marchandises qui étaient généralement des denrées de premières nécessités, étaient par la suite enlevées puis vendues à vil prix dans le marché noir. Après leur sale besogne, l’argent issu de ces manœuvres frauduleuses servait à des virées nocturnes et à la location de grosses boulides.
Sur ces entrefaites, plusieurs Daaras des localités de Mbour, Koki et Boune ont eu la malchance d’être approchés par cette bande composée d’escrocs notoires. Ladite bande qui était activement recherchée, avait été pourtant démantelé par la Section de Recherches en décembre 2017. Dans la foulée, les sieurs C. Sall, G. Fall, A. Sy et K. Diakhaté avaient été embastillé pendant un an et demi. Ayant choisi la voie du banditisme comme moyen de subsistance, ces multi-recividistes qui risquent gros, croupissent à nouveau depuis hier à la citadelle du silence. Ils ont été inculpé pour les faits d’association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux en écritures privées et abus de confiance.