Dernièrement, une série d'actes de profanation et de vandalisme ont été notés dans les églises du diocèse de Ziguinchor. Les laïcs demandent à l'État de sécuriser les lieux de culte et traquer les malfrats.
''Nous laïcs de la communauté catholique du diocèse de Ziguinchor, constatons avec indignation et regret des actes d’agression répétitive contre nos biens et contre notre foi, orchestrés par des vandales, crapuleux, tapis dans l’ombre''. Ainsi s’est exprimé hier Dominique Mendy au cours d’une rencontre avec la presse tenue dans les locaux de la Direction diocésaine des œuvres catholiques de Ziguinchor.
À l'en croire, sept (07) actes de cambriolage et de profanation, notamment de tabernacles ''lieu de séjour du Christ'', ont été enregistrés au sein des différentes églises de Ziguinchor, en l’espace d’un mois, entre le 15 mars et le 15 avril 2014, sans que les auteurs ne soient identifiés.
''Trop, c’est trop'', disent-ils. La rencontre avait donc pour objet de dénoncer de manière vigoureuse et énergique ces actes ''odieux'' que les laïcs de la communauté catholique du diocèse de Ziguinchor qualifient de pure provocation, avec une volonté manifeste de déstabiliser la paix sociale et la communion des citoyens sénégalais, en général et des Ziguinchorois, en particulier.
Les paroissiens engagent l’État, ''garant de la sécurité des biens et des personnes, de la stabilité sociale et de la liberté de culte et toutes les autorités compétentes, à prendre toutes les dispositions nécessaires pour la sécurisation systématique et immédiate de tous les lieux de cultes''. Ils demandent aux autorités de traquer les malfaiteurs, afin de les démasquer et les traduire en justice.