Les étudiants impliqués dans les événements d’avant-hier survenus à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, risquent gros. L’Assemblée général dudit Temple du savoir exige de lourdes sanctions contre les fautifs.
A en croire LesEchos, elle demande également la traduction devant le Conseil de discipline des étudiants identifiés et de tous les membres de la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) qui ont dirigé le mouvement.
Les autorités universitaires et étatiques sont aussi priées à «ne plus avoir comme interlocuteurs les étudiants se réclamant de la CESL».
Tout au plus, l’Assemblée de l’Université demande au Recteur, Ousmane Thiaré de «déposer une plainte auprès du procureur de la République pour les agressions subies et les menaces proférées contre sa personne et des dégradations commises sur les biens de l’université».
Mais aussi «à faire intervenir les forces de l’ordre en cas de besoin au sein de l’espace universitaire. Ce, conformément, aux dispositions de la loi 94-74 du 24 novembre 1994 relatives aux franchises et libertés universitaires et l’Etat à prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité des biens et des personnes de l’Ugb».
Toutefois, forces est de reconnaître que ces “mesures” brandies par l’Assemblée de l’Université ne sont pas de nature à chasser les démons de la violences.