Education
Frais d’inscription: L’Afrique invitée à faire bloc pour négocier avec Paris
Publié le mercredi 10 avril 2019 | Agence de Presse Sénégalaise
.jpg)
© aDakar.com par DF
Le ministère de l`enseignement supérieur annonce un logiciel de gestion des bourses d`études Dakar, le 26 Août 2014- Le directeur de l’enseignement supérieur, a annoncé mardi la création d’un système de gestion des bourses, qui va garantir l’efficacité, l’équité et la transparence des allocations d’études. Photo: Lassana Konaté, Directeur des Bourses |
|
Le directeur des bourses, Dr Lassana Konaté, a suggéré aux pays africains de former un bloc pour négocier avec la France relativement à la hausse des frais d’inscription dans ses universités.
‘’Je pense qu’il faut négocier avec l’Etat français. Nous le faisons déjà avec le Canada qui accorde des exonérations à notre pays. Aujourd’hui, beaucoup d’étudiants sénégalais qui partent poursuivre leurs études au Canada bénéficient d’une bourse d’exonération’’, a-t-il confié dans un entretien au Soleil.
Il a déclaré qu’il était possible d’avoir ‘’le même schéma avec la France’’, admettant néanmoins qu’il existe d’’’autres possibilités’’. L’une d’elles consiste à ‘’ouvrir des négociations entre les Etats concernés et la France’’.
Selon le directeur des bourses, ‘’les pays africains peuvent former un groupe homogène et négocier avec la France’’. ‘’Nous pouvons et devons créer un bloc en nous accordant sur ce schéma. Que ceux qui sont sur place continuent de payer les anciens tarifs. C’est plus juste, à mon avis. Maintenant, si nous n’arrivons pas à le faire, chaque pays verra comment faire pour se tirer d’affaire’’.
Le 19 novembre dernier, le Premier ministre, Édouard Philippe, a annoncé la nouvelle stratégie du gouvernement français pour renforcer l’attractivité des universités françaises pour les étudiants étrangers. Il s’agit d’un ensemble de mesures intitulées "Bienvenue en France", mettant l’accent sur l’amélioration de l’accueil et de la formation.
Le gouvernement français veut en effet passer de 324 000 étudiants à 500 000 étudiants étrangers en France à l’horizon 2027.
L’une de ces mesures consiste en la mise en place de frais d’inscription différenciés pour les étudiants non-européens. A partir de 2019, ces derniers devront payer 2 770 euros au lieu de 170 euros pour une année de licence et 3 770 euros à la place de 243 euros pour un master.
Commentaires
Dans le dossier
Dans le sous-dossier
Sondage
Aucun sondage disponible
Voir les archives
Autres articles
Frais d’inscription: Les étudiants africains pourraient se retrouver dans une situation irrégulière (responsable)
Agence de Presse Sénégalaise - 10/4/2019
A l’élevage, Samba Ndiobène Ka retourne aux sources
Agence de Presse Sénégalaise - 9/4/2019
Afrique Subsaharienne : une croissance encore fragile (Africa’s Pulse)
Agence de Presse Sénégalaise - 9/4/2019
Fatick : 780 porteurs du vih sous ARV en 2018 (médecin-chef)
Agence de Presse Sénégalaise - 9/4/2019
Conférence de presse des responsables du MIDEM, mardi
Agence de Presse Sénégalaise - 8/4/2019
Tous les articles d'actualités
Agence de Presse Sénégalaise - 10/4/2019
Agence de Presse Sénégalaise - 9/4/2019
Agence de Presse Sénégalaise - 9/4/2019
Agence de Presse Sénégalaise - 9/4/2019
Agence de Presse Sénégalaise - 8/4/2019
