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Hippopotame tué à Kédougou: Le Gouverneur reçoit une volée de bois vert
Publié le mardi 2 avril 2019  |  Enquête Plus
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© Autre presse par DR
Un hippopotame dangereux a été tu par des villageois
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Les défenseurs des animaux et particulièrement des espèces protégées sont en rogne, après l’abattage d’un hippopotame à Kédougou. Celui-ci s’est échappé du fleuve Gambie et a fait irruption dans la ville en s’attaquant aux gens. La bête en furie a tout dévasté sur son passage, avant de tomber dans une fosse septique. Alors, le gouverneur n’a trouvé rien de mieux que de faire appel à un garde-chasseur, directeur d’un campement. Ce dernier, un ressortissant français, n’a pas hésité à abattre l’animal avec une carabine, de 5 balles de calibre 375. Un acte qui a suscité l’indignation, avec plusieurs manifestations de colère sur la toile.

‘’Sa mort est-elle la seule issue pour neutraliser l’animal ? Que non !’’, réagit Moustapha Diakhaté, Ministre chef de cabinet du chef de l’Etat, sur sa page Facebook. ‘’A Kédougou, les autorités administratives et forestières ont pris la décision d’abattre un hippopotame, une espèce intégralement protégée‘’, se désole-t-il. Pour lui, ‘’cette solution finale aurait pu être évitée, si les services des eaux et forêts avaient utilisé le fusil-hypodermique pour endormir l’animal et le réintroduire dans les eaux du fleuve Gambie’’. Aussi, l’ancien président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakaar trouve ‘’dommage‘’ ce qui est arrivé.

‘’Inadmissible !’’ écrit Me Bamba Cissé sur sa page Facebook. L’avocat demande tout simplement des poursuites. ‘’Si cet hippopotame a été abattu, alors qu’il était coincé dans une fosse sceptique à Kédougou, ce sont alors des faits extrêmement graves qui méritent l’ouverture d’une enquête pour que les auteurs soient traqués‘’, écrit l’avocat. Et de rappeler : ‘’L’hippopotame est une espèce intégralement protégée au sens du Code de la protection de la faune qui, en son article 27 in fine, prévoit des peines allant ‘de 1 à 5 ans pour quiconque abat volontairement des espèces intégralement protégées sans permis scientifique’.’’ ‘’En tout état de cause, poursuit l’avocat, il faut nécessairement qu’une enquête soit ouverte sur ces faits’’.
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