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Les scientifiques orientent la recherche vers les défis urbains en Afrique: Repenser de manière durable l’avenir des villes
Publié le vendredi 29 mars 2019  |  Sud Quotidien
Séminaire
© aDakar.com par SB
Séminaire de l`Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal
Dakar, le 27 mars 2019 - L`Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) a tenu, le 27 mars 2019, un séminaire sur le thème: “La science au service du développement urbain durable en Afrique : un dialogue avec des scientifiques internationaux et nationaux“.
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Dans le cadre d’un Forum annuel, l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts), en partenariat avec l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar et le Bureau régional pour l’Afrique du Conseil international de la science (Csi), a organisé hier, mercredi 27 mars 2019, une rencontre sur le thème de la science au service du développement urbain durable en Afrique. Un espace de dialogue qui a permis à différends scientifiques nationaux et internationaux de se pencher sur la problématique de l’urbanisation.

Repenser de manière innovante l’avenir urbain en Afrique ! Tel est la volonté de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts) pour faire face aux défis majeurs liés à l’urbanisation galopante des villes au Sénégal, mais surtout en Afrique de manière générale. Pour le professeur Doudou Ba, président de l’Ansts, l’Afrique connait une urbanisation rapide sans précédent, créant ainsi un certain nombre de défis liés au développement durable. Mais aussi offrant d’énormes possibilités de promouvoir le développement durable dans la sous région.

Il explique que les progrès de la science et de la technologie, particulièrement ceux des transports, des systèmes de communication, de la santé publique et de la production agricole et industrielle ont considérablement contribué à l’évolution des villes. Doudou Ba ajoute que la population va de plus en plus vivre dans les villes, ce qui n’est pas sans conséquences. D’où son invite à laisser la «science résoudre ces problèmes». Pour lui, il faut orienter les objectifs de recherche vers l’environnement, la santé, les infrastructures, la communication pour permettre le bon développement du cadre de vie des Sénégalais.

Cheikh Mbow, Directeur exécutif du programme Start international à Washington, préconise «Le retrofiting ou rattrapage urbain pour résoudre les problèmes urbains». Les assimilant à un concentré de risques (pollution, inondation, pauvreté, insécurité), relève que «nos villes s’étendent de façon très vite. Et c’est une seconde chance pour que la recherche puisse guider les décideurs publiques en termes d’aménagement, d’espace verts, et d’infrastructures routiers, sans oublier les anciennes villes qui sont restés avec les problèmes permanents».

Pour Alioune Badiane, président du Centre d’excellence pour l’action et la réflexion urbaine en Afrique, les villes africaines produisent 50 à 60% du Pib. «Nos villes représentent une frontière du développement urbain que nous sommes en train de construire. Les villes africaines produisent 50 à 60% du Pib. Quand nos villes sont bien administrées ce sont des sources de richesses immenses. Aujourd’hui, vous ne pouvez pas comparer le développement de l’agriculture avec ce que les villes peuvent produire. Les universités et les centres de santé doivent être orientés, dans le secteur urbain. Il faut que les recherches dans les universités soient appliquées», conseille-t-il.
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