Les chiffres font froid au dos. 300.000 femmes dans le monde – presque toutes dans des pays en développement – meurent chaque année des suites d’une césarienne. L’étude a été par l’Université Queen Mary de Londres, selon BBC. La recherche est considérée comme la plus complète jamais réalisée sur la question.
Les chercheurs ont analysé les données de 12 millions de grossesses. Et ils ont constaté que le risque de décès par césarienne dans les pays en développement était beaucoup plus élevé que prévu.
La procédure courante est fréquemment utilisée pour sauver la vie des mères et celles de leurs bébés.
Mais dans de nombreuses régions, en particulier en Afrique subsaharienne, cela s’avère fatal.
Le nombre de femmes qui meurent dans cette région est 100 fois plus élevé que dans les pays riches comme le Royaume-Uni. Et 10 % de tous les bébés meurent pendant ou peu après une césarienne.
Les auteurs de l’étude – publiée dans le magazine scientifique The Lancet – demandent que les femmes des pays touchés aient un meilleur accès à la chirurgie pratiquée par un personnel médical qualifié pour assurer la sécurité des opérations.