La Sde n’a pas jeté l’éponge dans le cadre du processus d’attribution du marché de l’eau. Dénonçant une certaine léthargie, ils rappellent que l’accès à l’eau, denrée vitale, «est un droit universel qui transcende les positions de quelques parties du processus que ce soit et que ces incertitudes ne doivent pas plonger le secteur dans une situation de vulnérabilité, préjudiciable». Aussi, ils signalent que la viabilité tant chantée du secteur de l’hydraulique urbaine, modèle en Afrique et référence dans le monde «est luvre des cadres et travailleurs sénégalais et demande par conséquent à l’Etat de les considérer comme des parties prenantes essentielles dans la gouvernance future des sociétés de gestion (Patrimoine et Exploitation)». Ils précisent «qu’au niveau international, le Sénégal a pris des engagements forts pour assumer un leadership dans la gouvernance mondiale de l’eau se traduisant par l’organisation du Forum mondial de l’eau en 2021». De cet engagement, poursuivent-ils, «découle l’impérieuse nécessité de sortir rapidement le secteur de cette zone d’incertitudes et de placer les sociétés en charge des missions assignées dans le cadre de la réforme sur des horizons à long terme». L’Udc rappelle, si besoin en était, l’esprit de sacrifice et l’engagement des travailleurs du sous-secteur qui ont permis d’asseoir sa stabilité et sa viabilité particulièrement durant cette longue période d’incertitudes et réitère son appel à la responsabilité de tous les acteurs pour que la continuité de l’alimentation en eau des populations soit mise au-devant de toutes les préoccupations. Pour rappel, le contrat d’affermage pour la distribution de l’eau avait été attribuée à Suez, concurrente de la Sde. Celle-ci saisira l’Autorité de régulation des marchés publics qui avait ordonné le recommencement du processus.