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43 experts africains formés à Dakar contre le blanchiment de capitaux
Publié le mardi 26 mars 2019  |  Agence de Presse Africaine
Atelier
© aDakar.com par DF
Atelier sur le système de lutte contre le blanchiment de capitaux
Dakar, le 07 septembre 2016 - Une réunion de préparation de l’évaluation nationale des risques et du système sénégalais de LBC/FT s`est ouverte ce matin à Dakar. Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) y prend part.
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Une formation régionale des évaluateurs des pays francophones de l’Afrique de l’ouest et du centre sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) a démarré, lundi à Dakar, à l’intention de 43 experts, a constaté APA.



Cette formation est initiée par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), en collaboration avec le Groupe d’action financière (GAFI) et le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC).

Son objectif est « de fournir aux responsables publics les compétences requises pour mener des évaluations approfondies et appropriées reposant sur la nouvelle méthodologie du GAFI », a expliqué le Directeur général du Giaba, Kimelabalou Aba, s’exprimant à l’ouverture de la formation qui prend fin le 29 mars prochain.

Ainsi « le présent atelier est-il conçu pour s’assurer qu’il existe une équipe d’experts au plan mondial, dotée des habiletés et compétences requises », a-t-il noté, avant d’ajouter que les évaluations mutuelles sur la base des Normes révisées et de la nouvelle Méthodologie nécessitent des efforts intenses et un engagement de la part des évaluateurs pour faire en sorte que ces principes clés soient respectés.

« Par conséquent, a indiqué le Dg du Giaba, il est obligatoire pour les potentiels évaluateurs dans le cadre des évaluations mutuelles de suivre le programme de formation pertinent organisé par quelques organes d’évaluation avant de participer à toute évaluation ».

Par ailleurs, a souligné Kimelabalou Aba, il est attendu des experts certains reflexes académiques (perspicacité, bonnes aptitudes rédactionnelles) et être capables de faire une bonne lecture des documents avant d’entamer l’évaluation.

Pour sa part, Ramatoulaye Gadio Agne, présidente de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) et correspondante nationale du GIABA, « la maîtrise des normes et standards internationaux par les évaluateurs requiert de façon inéluctable une formation adéquate pour garantir la qualité des évaluations et une réponse appropriée du pays évalué pour lutter de façon efficace contre la criminalité financière ».

De son côté, Gnagna Diop Sow, conseillère technique au ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, a rappelé que l’évaluation mutuelle est un exercice effectué par les pays pairs sous l’égide du GAFI ou d’un Organisme régional de type GAFI (ORTG).

L’objectif est d’une part d’analyser le niveau de conformité technique par l’appréciation du degré de mise en œuvre des 40 recommandations du GAFI et, d’autre part, de mesurer l’efficacité du dispositif mis en place au plan national en application desdites normes à travers une appréciation des résultats obtenus, a-t-elle souligné.


TE/odl/APA
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