Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Surveillance pêche : 20 observateurs pour 115 navires
Publié le vendredi 22 mars 2019  |  Seneweb.com
Manifestations
© Autre presse par DR
Manifestations de pêcheurs à Saint-Louis : Des cantines maures vandalisées, d`autres brûlées
Comment


Il y a quelques années, le Sénégal comptait 92 observateurs. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 20 personnes. Mais, à la Dpsp, on assure qu’on renforce les effectifs, en plus de la technologie.

L’expulsion de pêcheurs sénégalais de la Mauritanie remet au goût du jour les difficultés des acteurs, consécutives à la raréfaction des poissons. Et sur ce sujet, les autorités sont souvent accusées de ne pas faire assez pour protéger les côtes du pays. Même si des pas ont été accomplis, il n’en demeure pas moins que les manquements sont manifestes. Par exemple, pour surveiller la pêche industrielle à bord des navires, le Sénégal ne compte que 20 observateurs contre 92, il y a quelques années.

‘’On essaie de renforcer les équipes. Des propositions ont déjà été faites’’, souligne le capitaine de vaisseau Mamadou Ndiaye, patron de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches (Dpsp), lors d’une visite de la presse la semaine dernière.

Si ce segment reste un maillon faible du contrôle, le capitaine Ndiaye assure que des efforts considérables ont été faits en termes d’acquisition de technologie et de moyens de déplacement. ‘’La surveillance des pêches se porte bien pour les investissements importants consentis par l’Etat, pour mettre en place un système global de surveillance des pêches’’.

Selon lui, il y a le segment terrestre, celui aérien, les moyens satellitaires et la construction de stations côtières le long du littoral. Bref, tout un ensemble pour assurer la mission. ‘’L’Etat du Sénégal a mis énormément de moyens depuis quelques années pour rendre le système de surveillance sénégalais meilleur dans la sous-région’’, affirme-t-il.

A titre illustratif, souligne-t-il, la Marine nationale s’est dotée d’un patrouilleur de dernière génération. Aujourd’hui, elle a en trois à sa disposition : ‘’Le Fouladou’’, ‘’Le Kédougou’’ et ‘’Le Ferlo’’, sans compter les aéronefs de l’armée de l’air et le soutien des éléments français basés à Dakar.

Sur le plan satellitaire, il y a le Vessel Monitoring Système (Vms), et le radar couplé à l’Authomatic Identification System (Ais) qui permettent d’avoir une meilleure visibilité des activités en mer, la pêche en particulier. Autant d’efforts qui font qu’en 2016, le département d’Etat américain avait désigné le Sénégal comme champion des océans.

‘’Le Sénégal est leader en matière de surveillance des pêches dans la sous-région, jure-t-il. La dernière fois que des navires se sont frauduleusement aventurés dans les eaux sénégalaises, en 2018, il y a eu 8 navires chinois qui ont été arraisonnés d’un coup par la marine nationale’’.

Pourtant, les pêcheurs sénégalais ne cessent de dénoncer la présence de bateaux étrangers qui, disent-ils, pillent la ressource. Mais, d’après le capitaine Mamadou Ndiaye, il n’y a ni bateaux russes ni navires chinois. Selon lui, il y a beaucoup de ‘’contrevérités’’ dans ce qui se dit. ‘’Le Sénégal n’a signé aucun accord de pêche avec un autre pays, à l’exception de l’Union européenne et des pays de la sous-région, notamment la Mauritanie, la Gambie, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau’’, atteste-t-il.

Il y a lieu, toutefois, de se demander si tous les bateaux battant pavillon sénégalais appartiennent réellement à des nationaux.
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment