Pendant plusieurs heures, les forces de l'ordre ont quadrillé hier les abords des bureaux de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) sis au Point E. En effet, c'est en début de matinée que ces ''étrangers'' ont été aperçus au niveau de plusieurs artères du quartier, notamment sur la rue Diourbel x Saint-Louis, où 4 éléments ont été réquisitionnés pour régler la circulation, vers 13h.
Les pick-up étaient stationnés au niveau des artères sensibles. Chez les passants, les supputations allaient bon train. ''Mais qu'est ce qui se passe ici ? Cela doit être grave pour qu'on réquisitionne autant de policiers ?'', lançaient quelques curieux.
Devant le siège de la CREI, les policiers en faction interdisaient tout rassemblement.
''Circulez mademoiselle ! On interdit les stationnements'', ne cessait de répéter un agent de la police nationale à une demoiselle qui tentait d'en savoir plus. Un collègue plus ouvert de répondre : ''On ne sait pas ce qui se passe ici. Nous avons reçu l'ordre de venir et rien d'autre''. A l'intérieur du complexe, un silence de cathédrale accueillait les visiteurs.
Le gardien des lieux veillant au moindre mouvement, devant un groupe d'une dizaines d'agents aussi muets que des carpes. ''On nous avait dit que Karim Wade serait là dans nos locaux. Pour parer à toute éventualité, les forces de l'ordre ont été déployés sur les lieux. Mais au final, ce n'était que de l'intox. Mais sûrement pour plus de sécurité, le forces de l'ordre vont rester sur place, car on ne sait jamais avec les politiciens'', a soufflé à EnQuête un agent de sécurité de la CREI.
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