Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Candidature à l’élection présidentielle de 2024: L’AFP se démarque du Benno
Publié le lundi 11 mars 2019  |  Sud Quotidien
Le
© aDakar.com par DF
Le Premier ministre devant les députés
Dakar, le 6 décembre 2017 - Le Premier ministre a fait sa déclaration de politique générale devant les députés à l`Assemblée nationale. Le chef du gouvernement a fait face aux parlementaires durant plus de 11 tours d`horloge. Photo: Moustapha Niass, président de l`Assemblée nationale
Comment


Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 10 mars, le chargé des élections et questions politiques de l’Alliance des forces de progrès (Afp), Bouna Mouhamed Seck, a révélé que l’Afp présentera un candidat à la prochaine élection présidentielle de 2024.

Après six ans d’existence, la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (Bby) qui a remporté la palme de longévité au Sénégal est-elle entrée dans sa dernière phase d’existence avec cette réélection du président de la République, Macky Sall pour un deuxième et dernier mandat ? Tout porte à le croire si on se fie aux propos du chargé des élections et questions politiques de l’Alliance des forces de progrès (Afp), le professeur Bouna Mouhamed Seck.

En effet, interpellé sur la candidature de sa formation politique à la prochaine élection présidentielle lors de son passage hier, dimanche 10 mars, à l’émission Objection de la radio Sudfm (privée), le Directeur de Cabinet du président de l’Assemblée nationale a été formel. «Je confirme que l’Afp aura son candidat à la présidentielle de 2024». «Comme tous les partis politiques, l’Afp est créée pour la conquête du pourvoir. Nous aurons un candidat en 2024. Les instances du parti en ont débattu et l’ont décidé démocratiquement», insiste encore Bouna Mohamed Seck par ailleurs membre du Secrétariat permanent de l’Afp.

Poursuivant son propos, le responsable progressiste soulignant que seules les coalitions gagneront désormais les élections au Sénégal s’est toutefois empressé de préciser que «si l’Afp, l’Apr et le Ps se présentent à cette échéance électorale (ndlr-présidentielle 2024), il y aurait nécessairement un deuxième tour et en ce moment, l’alliance entre ces trois partis qu’est Bby s’effritera. Car une autre force politique pourra prendre le pouvoir». Ainsi pour éviter un tel scénario, il a indiqué que «la coalition Bennoo Bokk Yaakaar peut procéder à une analyse froide de la situation à chaque moment». Face à notre confrère Baye Oumar Guèye, Bouna Mohamed Seck a également profité de cette occasion pour recadrer les détracteurs de son mentor en affirmant que depuis qu’il est porté à la tête de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse redistribue son salaire aux Sénégalais.

DISSOLUTION DE L’ASSEMBLEE NATIONALE Bouna Mouhamed Seck met en garde sur l’effet boomerang

Interpellé également sur le débat relatif à l’idée de dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’une élection législative couplée aux locales évoquée par certains acteurs politiques, Bouna Mouhamed Seck a indiqué que personnellement, il n’est «ni pour ni contre cette idée de dissolution de l’Assemblée nationale d’autant plus que l’Afp ne s’est pas réunie sur la question de la dissolution de l’Assemblée nationale».

Poursuivant son propos, le responsable progressiste bien que soulignant que cette démarche pourrait permettre une harmonisation du calendrier républicain, a cependant fait remarquer que cela pourrait également engendrer des conséquences politiques. En effet, rappelant l’exemple de la France où le président Chirac a été obligé de vivre la cohabitation après avoir organisé une élection législative anticipée à l’issue de laquelle il a perdu la majorité à l’Assemblée nationale, Bouna Mouhamed Seck affirmera que l’Afp est tout à fait à l’aise sur la question en ce sens, selon lui, elle ne compte que cinq députés sur les 120 sièges dévolus à la majorité parlementaire dans la présente législature. «La dissolution de l’Assemblée nationale peut être un outil pour harmoniser le calendrier républicain mais elle peut être également périlleuse dans la mesure où les citoyens deviennent de plus en plus exigeants», a prévenu Bouna Mouhamed Seck en soulignant par ailleurs que «Bby dispose d’une majorité confortable avec plus de 120 députés et elle peut donc engager toute forme de consultation».
Commentaires