La région de Diourbel doit davantage faire d’efforts dans le cadre de la revue annuelle conjointe (RAC) en allant au-delà du taux de 41, 14 % d’indicateurs renseignés en 2018, en vue de rendre visible l’effort d’investissement de l’Etat au profit des populations, a indiqué jeudi le chef du service régional de la planification, Ibrahima Ndong.
"En faisant le bilan de l’année dernière, on a vu que sur 632 indicateurs formulés, seuls 260 ont été renseignés, soit un taux de 41,14%, ce qui est extrêmement faible", a dit M. Ndong au cours d’une réunion de lancement de la RAC 2019.
Cette rencontre des membres du comité régional de suivi des politiques publiques permet de partager les indicateurs retenus par le niveau national et qui doivent être renseignés par le niveau régional.
"Quand on parle de territorialisation des politiques publiques, les responsables sectoriels sont censés renseigner les indicateurs. Il y a un problème de collecte de données, donc un problème de base de données à jour", déplore Ibrahima Ndong.
Il a précisé que c’est la raison pour laquelle certains services n’ont pas été mentionnés dans le cadre de la collecte des données de la revue annuelle conjointe 2019.
"C’est depuis 2016 que nous faisons la revue annuelle conjointe et sur la grille, il y a des cases qui ne sont pas renseignées. Donc, le niveau national n’a pas jugé utile de reconduire certains indicateurs et cette année, nous avons reçu donc 73 indicateurs répartis par secteurs", a-t-il fait savoir.
Selon lui, une fois la feuille de route déclinée, chaque secteur devra
répondre aux indicateurs le concernant, et en cas de besoin, demander des éclaircissements et surtout prendre l’engagement de renseigner les indicateurs.
Il a précisé que la finalité de ce travail, c’est de rendre visible l’effort dans l’investissement que l’Etat fait au profit des populations.
"Mais si au moment de faire la synthèse au niveau national, on constate que la région de Diourbel n’a pas suffisamment mûri sa contribution, cela peut être préjudiciable", prévient le chef du service régional de la planification de Diourbel.
Il a souligné que dans le souci d’éviter une telle situation, l’administration compte veiller à la bonne exécution du programme afin d’améliorer la situation.
"Cela va changer puisque je suis chargé de suivre le programme en question ; nous allons mettre en œuvre les moyens nécessaires pour pousser les services à fournir les informations disponibles", a, quant à lui, assuré l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Sidy Sarr Dièye.
‘’Les services concernés ont jusqu’au 15 mars pour nous fournir les informations demandées, pour que les autorités administratives puissent tout rassembler, valider et envoyer le rapport définitif au niveau central avant le 31 mars’’, a-t-il déclaré.