Le projet de budget du ministère de l'Energie pour l'exerce 2014 a été arrêté à 97 milliards 755.882.340 francs CFA contre 88 milliards 108.733.080 FCFA, soit une hausse de 9 milliards 647 millions en valeur absolue et près de 11% en valeur relative, a appris l'APS.
Ce montant est réparti entre les titres de dépenses de personnel, de fonctionnement et de transfert. Les dépenses de transfert sont des subventions accordées par l'Etat aux structures sous tutelle du département de l'Energie pour leur permettre d'assurer leur fonctionnement, précise un rapport de la commission de l'Assemblée pour le projet de budget du ministère de l'Energie.
Au titre des dépenses de transfert, les prévisions pour 2014 se chiffrent à sept milliards et demi contre moins d'un million de francs CFA en 2013, soit une hausse de plus de sept milliards de nos francs.
Le document explique cette hausse par une nouvelle inscription de près de sept milliards et demi destinés au règlement d'une partie des pertes commerciales de la SAR (Société africaine de raffinage) sur le gaz butane.
Le ministre de l'Energie Maïmouna Ndoye Seck, entourée de plusieurs de ses collaborateurs, est venue défendre son budget pour l'exercice 2014. Plusieurs députés se sont inscrits pour le débat général.
Celui-ci va tourner autour de sujets tels que la persistance des délestages, la subvention spéciale pour les PME, le prix des hydrocarbures, l'extension du réseau aux quartiers éloignés des villes, le sort du Plan Takkal, la lutte contre la fraude, la situation de la SENELEC.