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Mamadou Diouf, professeur à Columbua University sur le refus de l’opposition de déposer un recours: “C’est illogique“
Publié le lundi 4 mars 2019  |  Sud Quotidien
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© Autre presse par DR
Pr Mamadou Diouf, enseignant-chercheur à Columbia University
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Quand on conteste la transparence d’une élection, la logique voudrait qu’on dépose un recours. C’est ce que semble dire en substance le professeur d’histoire à Columbia University aux Usa, Mamadou Diouf, qui pense que le recours est indispensable pour clôturer une élection. Il s’exprimait hier, dimanche 3 mars, à l’émission Objection de la radio Sud Fm.

Le refus de l’opposition de déposer un recours au niveau du Conseil constitutionnel, malgré la contestation des résultats provisoires de la Commission nationale de recensement des votes (Cnrv) dirigée par le juge Demba Kandji, continue d’intriguer plus d’un. Ou du moins, certains à l’image du professeur d’histoire à Columbia University aux Usa, Mamadou Diouf, qui pensent que «c’est illogique».

En effet, invité à l’émission politique Objection de la radio privée Sud Fm d’hier, dimanche 3 mars, l’historien estime que «quand on participe à des élections et qu’on considère que ces élections ne sont pas transparentes, le recours est un recours juridiquement défini». Mieux, il est d’avis que le recours est «indispensable».

Sur les raisons d’une telle assertion, le professeur Mamadou Diouf considère que «si on ne le fait pas, si on ne vide pas la querelle, on va se retrouver à quelque chose qui va durer, qui va avoir des conséquences négatives sur le système». Ainsi donc, il pense que le recours est une manière de «clôturer», ou de trouver un «consensus». «Même si on ne trouve pas un consensus, en ayant un recours, on vide la querelle», trouve-t-il.

Revenant, par ailleurs, sur les manifestations notées à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, après la proclamation des résultats provisoires par la Cnrv, il dira que l’université est une concentration de jeunes avec énormément de pluralismes politiques. Pour lui, «c’est aussi un espace qui est coutumier de la résistance, la résistance à l’Etat et aux pouvoirs politiques». Pour ce qui est des autres localités, telle que Thiès, il explique que c’est parce que ce sont les terroirs des candidats, c’est-à-dire «les lieux où ils sont les plus représentatifs».
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