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Le Conseil des ministres décentralisé relégué au second plan par l’affaire Karim Wade
Publié le vendredi 18 avril 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS semblent toujours autant préoccupés par les ennuis judiciaires de Karim Wade, un sujet qui relègue quasiment au second plan le conseil des ministres décentralisé tenu la veille à Kédougou, au menu de quelques rares titres de la livraison du jour.

‘’Karim Wade se barricade’’ en perspective de son procès annoncé pour se tenir dans deux mois, note par exemple le quotidien Enquête, en renseignant à sa Une que le fils et ancien ministre d’Etat de l’ex-président de la République Abdoulaye Wade ‘’refuse de signer l’ordonnance de renvoi de son procès.’’

‘’Karim Wade est vraiment décidé à se barricader contre la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Après avoir opté pour le silence durant l’instruction, hier (jeudi), il a refusé de signer l’arrêt de la CREI lui notifiant son renvoi en jugement’’, note ce journal.

‘’Surpris par les nouveaux développements de son dossier, le fils de l’ex-président Wade adopte de plus en plus une posture de repli sur lui-même…’’, estime Enquête. L’Observateur reprend la même information, en précisant qu’une notification écrite de son refus a été envoyée au président de la Commission de la CREI par le chef de la prison de Rebeuss où il est détenu depuis un an pour enrichissement illicite présumé.

Mais si l’on en croit Me Ciré Clédor Ly, l’un de ses avocats, le refus de Karim Wade de signer la notification qui lui a été adressée se justifierait par le fait aucun document n’accompagne celle-ci.

‘’La CREI lui a envoyé un acte dans lequel il était notifié un arrêt rendu, un arrêt de renvoi rendu, alors qu’il n’y avait aucun document pour accompagner la notification. Il ne peut accepter de recevoir un document qu’on ne lui a pas remis’’, explique Me Ly dans des propos rapportés par le quotidien Le Populaire.

S’y ajoute selon l’avocat que la CREI ‘’ne cherche pas une vérité judiciaire, mais plutôt des résultats politiques’’. ‘’À minuit, il fallait libérer Karim. La loi ne leur permet une troisième mise en demeure (…)’’. Or, la CREI était ‘’dans l’incapacité de rendre son arrêt à minuit. Il fallait maintenant manœuvrer pour maintenir Karim Wade en prison’’, soutient son conseil.

Selon La Tribune, Karim Wade ‘’exige sa libération immédiate’’, là où Libération rapporte que les juges de la CREI ‘’ont corsé l’accusation contre Karim Wade en y greffant’’ le délit de corruption. à l’origine, précise-t-il, deux versements effectués selon eux par une société présentée comme la propriété de M. Wade dans un compte qui lui appartiendrait et qui serait logé à Singapour.

‘’D’après les membres de la Commission d’instruction, Karim Wade a reçu de Dubaï Ceramic (…) des sommes dont le montant est de 7.905.300.000 FCFA, ce qui constitue d’après les magistrats (…) des charges suffisantes de corruption’’, explique Direct Info.

‘’La vérité des chiffres’’, affiche le quotidien Siweul, en signalant que la fortune prêtée à Karim Wade passe de 694 à 117 milliards FCFA. L’As évoque d’autres chiffres en soulignant que les montants avancés par l’accusation passent de 800 à 71 milliards FCFA. ‘’Le +patrimoine+ de Karim Wade fond comme beurre au soleil’’, relève le quotidien via sa manchette.

Il reste que Karim Wade risque 5 à 10 ans de prison et ‘’+une amende au moins égale au montant de l’enrichissement et pouvant être portée au double de ce montant+’’, écrit Le Quotidien, en citant le Code pénal.

En tous les cas, selon Walfadjri, ‘’Karim Wade pourra difficilement compter sur le PDS (Parti démocratique sénégalais)’’, la formation de sa famille politique qui doit surmonter ses divisions et digérer les départs de ses rangs, suite à la défaite de son fondateur, l’ancien président Abdoulaye Wade, à l’issue du second tour de la présidentielle de 2012.

Sud Quotidien s’intéresse pour sa part au dernier Conseil des ministres décentralisé à Kédougou, en rapportant que le président de la République Macky Sall ‘’insiste sur les retombées’’ de l’exploitation aurifère dans cette région du sud-est du Sénégal.

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