L’année dernière, les services du ministère de la Fonction publique, du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles, ont enregistré la création de 64.201 emplois, dont 44.695 contrats de travail.
L’annonce a été faite hier, lors du conseil des ministres tenu à Kédougou, par le ministre de la Fonction publique, du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles, Mansour Sy.
Le ministre présentait au Conseil, un document portant sur les statistiques du travail pour l’année 2013. Selon Mansour Sy, le document fait état de 64.201 créations d’emplois pour 2013, dont 44.695 contrats de travail enregistrés en 2013 par ses services (Contrats à durée déterminée (Cdd), Contrats à durée indéterminée (Cdi) et saisonniers). Le ministre de la Fonction publique, du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles, a indiqué que pour la Fonction publique, le nombre d’engagés est de 5.591 agents, outre les instituteurs, sortants de la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et de la formation (Fastef) et les vacataires, pour un effectif de 3.951 personnes. Le recrutement de l’Agence pour la sécurité de proximité (Asp) concerne un nombre de 10.000 agents.
C’est dire que la volonté de trouver une solution à l’épineuse question du chômage des jeunes est nette. Avec la signature du Pacte national de stabilité sociale pour l’émergence du Sénégal, engagement tripartite (Etat, Patronat et Syndicats), que le chef de l’Etat qualifie d’« étape fondatrice dans la conduite responsable du développement national », il est certain que l’accent sera mis sur la création d’emplois. Car, point de compétitivité voire de croissance sans un climat social apaisé.
Or, ce sont des entreprises prospères, parce que compétitives, qui créent de l’emploi. Par ailleurs, si le retour à la terre (agriculture) devient une réalité chez les jeunes et si l’Etat exploite les nombreuses opportunités que peuvent offrir des secteurs, véritables niches d’emplois comme les Tic, l’artisanat, le tourisme et même la commande publique comme le propose le directeur de l’Office national de la formation professionnelle (Onfp), Sanoussi Diakité, de nombreux jeunes sortiront du chômage et de la précarité. Cela pourrait booster le pouvoir d’achat, l’épargne et donc le développement.