Sénégal: l’annonce des résultats provisoires de la présidentielle reportée à 12H30 GMT

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Publié le jeudi 28 fevrier 2019 | AFP

© aDakar.com par SB
Conférence de presse du président de la Commission nationale de recensement des votes
Dakar, le 25 février 2019 - Le président de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV) a tenu une conférence de presse pour inviter les différents candidats et leur états-majors à s`abstenir de donner des résultats chiffrées de la Présidentielle avant la publication des résultats officiels provisoires.

Dakar - L’annonce des résultats officiels provisoires de la présidentielle au Sénégal, prévue à jeudi 11H00 GMT, a été reportée à 12H30 afin d’"intégrer" des résultats arrivés tardivement de l’étranger, a indiqué une source proche de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV).

"Des résultats viennent de nous parvenir de l’étranger. Il faut les intégrer", a déclaré cette source pour expliquer ce report d’une heure et demie.

Le Sénégal retient son souffle avant l’annonce des résultats du premier tour de la présidentielle, qui a mis au prise le 24 février le président sortant Macky Sall, dont le camp revendique la victoire, et quatre opposants toujours déterminés à le contraindre à un second tour à l’issue indécise.

Ils doivent être dévoilés par le président de la CNRV, le magistrat Demba Kandji.

Cette institution a examiné depuis mardi les procès-verbaux transmis par les commissions électorales décentralisées, réparties dans les 45 départements du pays, ainsi que les votes des Sénégalais de l’étranger.

Son verdict est susceptible de recours devant le Conseil constitutionnel, seul habilité à proclamer les résultats définitifs.

Les résultats égrenés par les médias sénégalais, qui ont collecté les données des procès-verbaux affichés devant chaque tribunal départemental, ont conforté l’optimisme du camp présidentiel, qui dès dimanche soir avait revendiqué la victoire au premier tour de Macky Sall par la voix du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.

L’annonce du chef du gouvernement avait provoqué la colère d’Ousmane Sonko, arrivé troisième selon la presse, et de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, deuxième, qui estiment au contraire un second tour "inévitable".

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