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Présidentielle au Sénégal: les résultats officiels provisoires annoncés jeudi
Publié le mercredi 27 fevrier 2019  |  AFP
Conférence
© aDakar.com par SB
Conférence de presse du président de la Commission nationale de recensement des votes
Dakar, le 25 février 2019 - Le président de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV) a tenu une conférence de presse pour inviter les différents candidats et leur états-majors à s`abstenir de donner des résultats chiffrées de la Présidentielle avant la publication des résultats officiels provisoires.
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Dakar - Les résultats officiels provisoires de la présidentielle du 24 février au Sénégal seront annoncés jeudi en fin de matinée, a-t-on appris mercredi de source proche de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV).
L’annonce aura lieu à 11H00 (locales et GMT) au Palais de justice de Dakar, a précisé cette source, confirmant une information de l’Agence de presse sénégalaise (APS, officielle).
La CNRV, présidée par un magistrat, examine depuis mardi les procès-verbaux que lui ont transmis les 45 commissions départemenales du pays et ceux des Sénégalais de l’étranger.
Selon ces données, affichées devant les tribunaux départementaux et compilées par les médias locaux, dont l’APS, le président sortant Macky Sall est bien placé pour l’emporter dès le premier tour face à ses quatre concurrents.
Ses deux principaux rivaux, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, arrivé deuxième selon des médias locaux, et Ousmane Sonko, pointé en troisième position, ont contesté ces premiers résultats, affirmant au contraire qu’un second tour était "inévitable".
La CNRV avait légalement jusqu’à vendredi pour proclamer les résultats provisoires. Les candidats qui le souhaitent pourront ensuite déposer un recours devant le Conseil constitutionnel, seul habilités à proclamer les résultats définitifs.
Macky Sall, un libéral de 56 ans, au pouvoir depuis 2012 à la tête d’une large coalition comprenant notamment le Parti socialiste, était opposé à quatre candidats.
Outre Idrissa Seck, issu lui aussi de la famille libérale, et Ousmane Sonko, au programme de "patriotisme économique", les électeurs pouvaient choisir l’ancien ministre Madické Niang, longtemps proche de l’ancien
président Abdoulaye Wade, ou le président d’université privée Issa Sall, proche d’un mouvement religieuxissu de la confrérie tidiane. Ces deux derniers candidats paraissent toutefois largement distancés, selon les tendances publiées dans la presse locale.
Selon la mission d’observation de l’UE, le scrutin a été "calme et transparent", même si l’élection s’est déroulée "dans un climat caractérisé par un manque de confiance et un blocage du dialogue entre l’opposition et la majorité".
L’opposition a dénoncé avant le vote l’invalidation des candidatures de Karim Wade, fils et ancien ministre du président Abdoulaye Wade (2000-2012), et de Khalifa Sall, maire déchu de Dakar, tous deux frappés par des condamnations judiciaires, ainsi que l’instauration d’un nouveau système de parrainages qui a éliminé 20 des 27 prétendants.
La participation a dépassé les 66%, selon une source proche du ministère de l’Intérieur.
mrb-siu/jh
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