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Présidentielle sénégalaise : « le département de Thiès est fin prêt » (Préfet)
Publié le samedi 23 fevrier 2019  |  Agence de Presse Africaine
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© Partis Politiques par DR
Macky Sall mobilise à Thiès
Thiès, le 18 février 2019 - Le candidat Macky Sall était dans la capitale du rails à Thiès où il a tenu un méga-meeting.
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Fodé Fall, le Préfet de Thiès (ouest) a soutenu, samedi soir, que son département est fin prêt pour l’élection présidentielle de ce dimanche puisque toutes les dispositions, garantissant la bonne tenue du scrutin, ont été prises.

« Nous sommes fin prêts pour engager le vote de demain. Actuellement, tout le matériel électoral est réceptionné et une bonne partie est déjà mise en place dans les bureaux de vote. Les effectifs de militaires, de gendarmes et de policiers sont disponibles », a notamment déclaré Fodé Fall qui a pris service le 6 janvier 2017.

Le Préfet de Thiès a aussi indiqué que les forces de l’ordre « ont pris possession des lieux de vote puisqu’ils accueillent le matériel électoral ». En outre, il a informé que « dans le département de Thiès, il y a 363 501 électeurs, 290 lieux de vote et 774 bureaux de vote ».

Après la capitale Dakar (ouest) qui compte 1 687 826 électeurs, la région de Thiès arrive en deuxième position avec 901 216 électeurs. Pour donner la possibilité de voter à tous les citoyens qui en expriment le besoin, les services départementaux ont redoublé d’efforts pour distribuer le maximum de cartes d’identité biométrique.

« Nous avons un taux de distribution de cartes d’identité biométrique assez satisfaisant. Selon notre évaluation de la semaine dernière, il y avait 14 000 cartes non distribuées. Nous espérons être en deça des 5000 cartes non distribuées. Les retraits s’arrêteront ce soir à minuit », a renseigné M. Fall.

A quelques encablures de la Préfecture de Thiès, se trouve la Commission électorale départementale autonome (Ceda). En file indienne, des hommes et des femmes attendent patiemment leur tour pour accéder dans le bâtiment dont l’entrée est filtrée par un policier. Tous n’ont qu’un seul objectif : être recruté comme superviseur ou contrôleur de la présidentielle. Difficile de faire régner l’ordre tant les aspirants sont conscients que les postes à pourvoir sont inférieurs à la demande.

La quarantaine révolue, Abdou Mbaye, porte-document à la main, a eu de la chance. « Je dois superviser le scrutin pour le compte de la Commission électorale départementale autonome (Ceda) de Thiès. Ma mission est de vérifier s’il y a ou non des manquements. En somme, je dois veiller à ce que tout se passe bien le jour-j », a-t-il fait savoir.

Cet enseignant d’un établissement du secondaire à Bambey (centre) participe à l’organisation d’une élection en tant superviseur pour la troisième fois. En effet, Abdou Mbaye a effectué ce travail à la précédente présidentielle, aux législatives et au référendum qui ont suivi.

Convaincu que sa tâche est « un service rendu à la Nation », M. Mbaye a tout de même affirmé qu’il perçoit « de l’argent mais ce n’est pas ce qui (le) motive principalement ». Les superviseurs et les contrôleurs de la présidentielle reçoivent une indemnité de 20 000 F CFA correspondant notamment aux frais de transport et de communication.

A la tête de la Ceda de Thiès depuis 1998, Adama Kanté a souligné que « 1070 contrôleurs et superviseurs », composés entre autres d’enseignants, d’agents de la santé, de fonctionnaires, de policiers et de gendarmes à la retraite, seront actifs dans son département. Poursuivant, le président de la Ceda a dit qu’il doit « installer un contrôleur dans chaque bureau de vote et un superviseur dans chaque lieu de vote ». Depuis hier vendredi, ces derniers reçoivent leurs outils de travail pour mener à bien leur mission.

Visiblement soulagé, Amdy Diallo, âgé de 65 ans explique qu’il va participer à sa 8ème élection au niveau de la région de Thiès. « Ma première, c’était la présidentielle de 1993. J’ai été contrôleur jusqu’aux dernières législatives. Pour la présidentielle de demain, j’ai été pris comme superviseur. Quand on a ce rôle, on ne reste pas à un seul endroit. Il faut faire le tour des bureaux de vote de son centre », a-t-il fait noter.



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