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Sénégal: faute de débat, des candidats de l’opposition face à un panel citoyen
Publié le jeudi 21 fevrier 2019  |  AFP
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© aDakar.com par DR
Le mouvement “Y en a marre“ auditionne les candidats à la Présidentielle 2019
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Deux des quatre candidats d’opposition à la présidentielle au Sénégal de dimanche ont répondu jeudi, séparément, aux questions d’un panel citoyen, faute d’un grand débat commun auquel avait refusé de prendre part le président sortant Macky Sall.

L’ancien Premier ministre Idrissa Seck et le candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), Issa Sall, qui avaient donné leur accord de principe, se sont finalement désistés pour des contraintes d’agenda, selon les organisateurs, le mouvement Y’en a marre.

Le député Ousmane Sonko, 44 ans, a ouvert le bal pendant plus d’une heure sous une tente dressée dans les jardins ombragés de la maison de la culture Douta Seck, dans un quartier populaire de Dakar, devant quelques dizaines de participants. L’événement était retransmis en direct sur la télévision privée
2STV.

"Nous devons réconcilier les Sénégalais avec la politique", a dit M. Sonko, avant de développer, au gré des questions, ses thèmes de prédilection: souveraineté économique - "on ne peut pas développer le Sénégal avec des entreprises étrangères exclusivement", souveraineté monétaire - "les 14 pays qui utilisent le franc CFA sont au bas de l’échelle" - ou encore droits des femmes - "on va corser le dispositif légal pour lutter contre les abus sexuels".

Il a ensuite cédé sa place à l’ex-ministre Madické Niang, qui a promis la relance de l’agriculture et de l’industrie, la modernisation de la justice, la préférence nationale pour les entreprises ou encore la création d’un
"ministère des Affaires religieuses".

Le président Macky Sall n’avait pas accepté l’invitation de Y’en a marre, comme il n’avait pas donné suite aux sollicitations d’autres membres de la société civiles qui avaient lancé sur Twitter une pétition pour que soit organisé un débat télévisé jeudi soir, avant-dernier jour de la campagne.

Les autres candidats, donné partants au départ par les initiateurs du débat, s’étaient ensuite montrés plus réticents, certains soulignant que l’opposition avait tout à perdre à se déchirer en direct en l’absence du
président sortant.

Faute de participation de tous les candidats, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a tranché mardi, en indiquant que l’organisation d’un tel débat à la télévision ou à la radio ne serait pas
autorisée.

"A défaut d’avoir un débat radiotélévisé, avoir au moins deux candidats qui acceptent de venir répondre à nos questions est encourageant. Je me contente d’écouter ceux qui sont venus", a déclaré à l’AFP Abdoulaye Niang, un orfèvre de 35 ans présent dans les jardins de Douta Seck.

Ismaela Diatta, un rappeur de 22 ans, était pour sa part déçu. "Je voulais une confrontation verbale entre les quatre candidats, plus dense et contradictoire, comme cela se fait dans d’autres pays, mais pas un face-à-face froid", a-t-il expliqué.

mrb-str/siu/thm

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