Le leader de la coalition «Madické2019» est en train de laisser ses marques dans la campagne électorale. Pas assez pris au sérieux au début, la cote de popularité de Me Madické monte en crescendo du fait de la sympathie qu'il commence à inspirer aux Sénégalais. Ce qui fait de lui un candidat présidentiel qui mérite d'être pris au sérieux.
Ainsi dans son programme intitulé «Jamm Ak Xeweul», Madické y a proposé une batterie de mesures permettant d'améliorer le quotidien du peuple sénégalais, mais aussi de réformes institutionnelles susceptibles de consolider la démocratie sénégalaise et la transparence dans la gouvernance publique.
Et l'une de ces mesures phares, est de dissocier le rôle de président et celui de chef de parti. Sachant donc que les Sénégalais ont longtemps fait les frais d'un président à double casquette, chef d'Etat et chef de parti, Madické a promis de faire l'exception une fois porté à la magistrature suprême. Il promet donc que quand il sera élu président, il ne sera pas chef de parti.
Une promesse tout à fait réalisable, et pour cela, on pourrait lui faire confiance dans la mesure où M. Niang n'a pas de parti et n'est pas porté par un parti politique, dans sa volonté d'aller à la conquête du pouvoir. Ceci est donc du courage et de la détermination que les autres candidats à l'élection présidentielle peuvent lui reconnaître.
Un courage que ne saurait faire prévaloir les autres candidats de l'opposition et en l'occurrence la coalition «Idy2019» fort d'un agrégat de partis politiques dont Idrissa Seck devra tenir compte et veiller à leurs intérêts, s'il advenait qu'il soit élu président du Sénégal.
Madické Niang peut donc être considéré comme le candidat d'une rupture politique et institutionnelle effective et efficiente.