Pour gagner les élections locales du 29 juin 2014, il semble qu'il faille compter sur Bès Du Niak, un mouvement très courtisé par les temps qui courent. Du Parti démocratique sénégalais (PDS) au Parti socialiste (PS)...
On en sait un peu plus sur la rencontre entre Oumar Sarr, coordonateur du Parti démocratique sénégalais (PDS) et Serigne Mansour Sy Jamil, leader de Bès du Niak, comme l’avait révélé le site Dakaractu. Selon des sources dignes de foi, la visite d’Oumar Sarr chez le fondateur de mouvement s‘inscrit dans le cadre des jeux d’alliance en perspective des élections locales du 29 juin 2014.
En compagnie de Mamadou Diop Decroix, secrétaire général de And-Jëf/Pads, le coordonnateur du PDS, informe-t-on, a exprimé le souhait d’aller en coalition avec Bès Du Niak aux prochaines joutes électorales. Une main tendue à laquelle Mansour Sy Jamil n’a pas immédiatement donné suite, car il a préféré «consulter d’abord sa base» politique.
Cette même réponse a été servie, souffle-t-on, au maire de Dakar qui, pour les mêmes raisons, avait auparavant rendu visite au leader de Bès du Niak. ‘’Khalifa Sall était venu discuter avec lui (Mansour Sy Jamil) sur une alliance électorale, sur une éventuelle liste et sur sa vision pour Dakar’’, révèlent nos sources.
Toutefois, un haut responsable du mouvement tient à définir les ‘’principes de base’’ qui devraient guider toute alliance électorale avec d'autres partis politiques. ‘’Nous voulons aller seuls aux élections dans les zones où nous disposons d'une forte représentativité comme les Hlm, Grand-Yoff, Yoff, Ouakam, Rufisque.
Ce sera une manière de nous peser par rapport aux élections législatives passées’’, indique notre interlocuteur. ‘’Pour ce qui est des autres localités, nous sommes ouverts à toutes les alliances. Les élections locales étant différente des autres, nous n’excluons aucun parti politique.’’
En revanche, ce dignitaire souhaite que les alliances que Bès du Niak seraient amenées à nouer avec d'autres forces politiques reposent sur une base programmatique. ‘’La logique aurait voulu que l’on discute de programme avant de parler de liste et de profil du candidat. Mais avec les tergiversations sur le code électoral, on n’a pas le temps nécessaire d’engager ces discussions.’’