Les professionnels des médias ont eu droit, hier lors de la réunion du Comité directeur du Pds, à un cours magistral en journalisme, du « Pape du Sopi ».
« Quand j’ai créé le PDS, il y avait qu’un seul journal au Sénégal qui s’appelait le soleil, il y avait aucune radio privée. Progressivement, des organes de presse se sont créés, des quotidiens et des hebdomadaires. Et même si la presse pèche par certaines petites négligences, le Sénégal a une bonne presse. Cependant dans les écrits, il y a trop de fautes », tonne Me Wade.
Le Secrétaire général national du Pds de poursuivre: « dans chaque journal qui se respecte, il y a un rewriter, quelqu’un qui réécrit un texte et quelqu’un qui relit. De toute façon, nous quand nous voyageons, on apporte beaucoup. Il ne faut pas qu’il y ait des fautes. Parce que ça ne vous respecte pas. »
« Le Canard Enchaîné (un journal indépendant français), l’un des journaux les mieux lus avait fait le pari de ne jamais laisser une faute. C’est un journal qui cultive la pensée des sans faute. Les fautes qui reviennent le plus souvent, c’est l’imparfait et l’imparfait du subjonctif », affirme-t-il.
Wade tend la perche aux journalistes: « Y’a de petits bouquins par-ci et par-là. Prenez ça et exercez-vous un peu. Vous savez, la langue bien parlée, ça fait plaisir. Mais quand tu lis du « Galimatias », c’est pas bon pour un pays. »