Le Think Thank “Wathi“ salue la présentation des programmes par les candidats

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Publié le mercredi 13 fevrier 2019 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
La Fondation Konrad Adenauer dresse le bilan des législatives
Dakar, le 17 août 2017 - La Fondation Konrad Adenauer a organisé une table ronde pour tirer le bilan des dernières élections législatives tenues le 30 juillet. Des acteurs politiques, de la société civile et des membres de l`administration électorale y ont pris part.

Le directeur exécutif de Wathi, un think thank citoyen dédié à l’Afrique de l’ouest, Dr Gilles Olakounle Yabi, a salué, mardi, les efforts consentis par les cinq candidats à l’élection présidentielle du 24 février, pour proposer des programmes aux électeurs.

’’On dit souvent très rapidement qu’il n’y a pas de programme lorsqu’il y a des élections dans les pays africains, fort heureusement, nous constatons qu’au Sénégal, il y a maintenant un effort qui est fait par les candidats pour proposer un programme’’, a-t-il déclaré.

Gilles Olakounle Yabi s’est exprimé ainsi, à l’occasion d’une table ronde, organisée par le Wathi en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (FKA), sur les programmes des candidats à l’élection présidentielle du 24 février.

L’objectif de cette rencontre marquée par la présence de chercheurs, professeurs et membres de la société civile était d’avoir ’’un débat d’idées afin de stimuler la réflexion autour des profils des candidats’’ mais également sur leurs programmes, a-t-il fait savoir.

Ainsi, pendant trois tours d’horloges, les panélistes ont passé au peigne fin les programmes proposés par les différents candidats.

Selon le professeur en droit et en sciences politiques à l’UCAD, Ousmane Khouma, il y a une ‘’différence de programme nette’’ entre le président sortant et les candidats de l’opposition, lesquels d’après lui, présentent ’’plusieurs points de convergence’’.

Ces candidats de l’opposition ’’veulent tous équilibrer les institutions, donner plus d’indépendance à la justice et accorder plus de neutralité à l’administration’’, a-t-il avancé

Selon lui, ces programmes ’’diffèrent de celui du président sortant’’.
Ce dernier est, selon lui, ’’plus pragmatique puisque son programme est articulé sur une architecture institutionnelle bien façonnée et circonscrit autour du Plan Sénégal émergent (PSE)’’.

Pour sa part, le journaliste chroniqueur, Kadialy Diakhite, a dit avoir noté ’’des propositions intéressantes sur l’éducation, l’égalité de chances, l’enseignement des langues, la réforme des institutions et la justice’’.

Selon lui, ’’le programme du pouvoir repose sur du concret, tandis que les autres sont des expressions de volontés qui devront être confrontées, à la réalité du pouvoir’’.

Dans le fond, ces programmes sont ’’des opérations de charme destinées à une certaine élite et non à la grande masse qui doit aller voter le jour-J’’.

La directrice d’Intelligences magazine, Amy Sarr Fall, a quant à elle salué la place accordée aux femmes dans les différents programmes présentés à travers notamment ’’le gouvernement paritaire’’.

Mais à l’en croire, ’’les femmes n’ont plus besoin de parité pour exister’’, préconisant ainsi un choix porté sur les compétences et non sur le genre.

MK/OID

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