La presse sénégalaise parvenue, mercredi à APA, traite principalement des violences électorales et de la protection des cinq candidats à la présidentielle, suite à la décision du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, de leur affecter des éléments de la police et de la gendarmerie.
« Violences électorales-Les gros bras de Benno (coalition présidentielle) à l’index », titre Walf Quotidien, informant que les premiers résultats de l’enquête tombent à Tamba (est), théâtre lundi dernier de violences entre des militants du PUR et de Benno Bokk Yakaar, faisant trois morts.
Suite à ces violences électorales, EnQuête note des « réactions tardives », mais donne la parole au Procureur de Tamba qui révèle que le 3ème décès annoncé est survenu au cours d’une bagarre entre jakartamen.
Toutes choses qui, selon Vox Populi, poussent l’Etat à prendre en charge la sécurité des présidentiables. Ce faisant, nos confrères estiment que « les milices des candidats (sont mis) hors d’état de nuire » parce que « gendarmes et policiers vont gérer la sécurité des candidats ».
« Affectation de policiers et gendarmes-Aly Ngouille Ndiaye blinde les candidats », rapporte Le Quotidien.
Pour Sud Quotidien, « Aly Ngouille Ndiaye prend le relais » des milices privées.
A sa Une, Le Soleil donne la parole à Idrissa Seck, qui depuis Ziguinchor (sud), affirme : « Je vais restaurer la paix en Casamance ».
Dans la manchette de ce journal, le président sortant, Macky Sall qui était à Kaolack (centre), réitère sa volonté d’accompagner la filière arachidière.
« Ousmane Sonko mobilise les jeunes du Kassa », note Le Soleil.
L’Observateur revient sur les heurts à Tamba et donne la parole à Bintou Kanté, épouse d’Ibrahima Diop, l’une des victimes. « Ils ont tué mon unique espoir », déplore la dame, à côté de sa belle-mère qui confie : « J’ai vu Ibrahima baignant dans son sang. J’ai essayé de voir ses yeux, mais j’ai constaté qu’il était déjà mort ».