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Le PUR, complètement à côté de la plaque !
Publié le mardi 12 fevrier 2019  |  Rewmi
Le
© Partis Politiques par DR
Le Parti de l`unité et du rassemblement (Pur) a investi son candidat
Dakar, le 8 décembre 2018 - Le Parti de l`unité et du rassemblement (Pur) a officiellement investi son candidat Pr El Hadj Issa Sall pour la présidentielle du 24 février 2019.
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Le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) n’a-t-il pas déjà échoué à une marche vers le Palais présidentiel ? Le candidat Issa Sall pâtit de sa mauvaise campagne électorale pour laquelle les journalistes sont traités comme des malpropres. En témoigne la scandaleuse affaire du journaliste de Rewmi désigné par sa rédaction pour couvrir la caravane du candidat du PUR. Il a été congédié au motif qu’il devait donner l’argent pour participer à la campagne électorale du Pur. Du jamais vu ! Entre bourdes protocolaires, difficiles conditions de travail pour les journalistes, manque de coordination et violences électorales, voici quelques ratés du PUR durant une semaine de campagne.

Le PUR a débuté sa campagne électorale sur ce que beaucoup pensent alors être un coup d’éclat. Au tout début, le PUR réclame de l’argent aux journalistes pour couvrir son candidat. Les journalistes sont médusés ! C’est la première fois dans l’histoire d’une campagne électorale au Sénégal qu’un candidat demande des « sous » à des pisse-copies pour couvrir sa campagne. Un membre du directoire de campagne s’est défoulé, comme pas possible, sur les journalistes : « Nous ne sommes pas tenus de vous transporter. Vos organes de presse devaient prendre leurs dispositions, comme la Rts qui est venue avec ses moyens pour sillonner avec nous le Sénégal. » Sur ces entrefaites, le journal de Rewmi sera congédié comme un malpropre. On le fera descendre du bus des journalistes avant de lui demander de déguerpir des lieux, faute d’argent. Humilié, le journaliste du Groupe Rewmi rejoindra sa rédaction, la mort dans l’âme. Il n’est pas le seul à avoir souffert le martyr. Les autres journalistes qui ont accompagné le candidat du Pur ne sont pas bien lotis. Entre bourdes protocolaires, difficiles conditions de travail, manque de coordination…, le Pur enchaîne les insuffisances organisationnelles dans la campagne électorale.

Les journalistes qui suivent le PUR rappelés par leurs rédactions

Mardi dernier, alors que la délégation s’apprêtait à quitter le village de Fimela, les journalistes sont invités à donner un coup de main au chauffeur qui avait du mal à démarrer la voiture. Il a fallu que tous les journalistes descendent du bus pour faire démarrer le véhicule et rejoindre le cortège. Les pisse-copies ne sont pas au bout de leurs peines. Une autre panne les a empêchés de suivre la caravane du PUR dans les rues de Fatick. Le bus s’étant arrêté juste devant un restaurant, les journalistes en ont profité pour commander des plats de riz au poulet afin de se remplir le ventre après six heures de route. A Ndiaffate (dans la région de Fatick), de retour de Karang, la voiture des journalistes est tombée en panne. Et là, c’est un des pneus du véhicule qui a éclaté. Hier, c’est le bus les transportant qui a été incendié suite aux affrontements entre militants ¨apéristes et ceux de PUR. Un dizaine de journalistes se sont retrouvés blessés. Il est à signaler que les éléments de sécurité du PUR n’ont pas jugé nécessaire de protéger nos confrères que les assaillants prenaient pour des militants ou sympathisants de Issa Sall. Une forme de lâcheté qui ne dit pas son nom. Plusieurs rédactions, dont la Tfm, ont d’ailleurs rappelé leurs pisse-copies.

La grosse bourde d’Issa Sall à la Tfm

Alors qu’il était l’invité de la Grande Interview sur la Tfm, le candidat du PUR, Cheikh Issa Sall, a commis une grosse bourde qui risque de lui coûter très cher pendant la présidentielle. En effet, il était démarché pour une émission intitulée « Et l’enfant ? ». Drivée par Ngoné Ndour et Pèdre Ndiaye, elle consiste en un jeu de questions-réponses entre les enfants et les candidats sur leur programme en faveur de cette couche de la société. Quand le journaliste de la Tfm, Chérif Dia, l’a contacté, Issa Sall a décliné l’offre sous prétexte qu’il doit faire un enregistrement avec la Rts. Sur insistance du journaliste, il se lâche : « Je n’ai pas le temps des enfants ». Le journaliste revient à la charge et lui fait savoir que les parents des enfants sont des électeurs. Issa Sall, plus qu’intransigeant, campe sur sa position : « Leurs parents n’ont qu’à ne pas voter pour moi ».

G.E.NDIAYE
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