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Madické Niang à Ziguinchor: “Je suis prêt à rencontrer Wade”
Publié le lundi 11 fevrier 2019  |  Seneweb.com
Conférence
© aDakar.com par SB
Conférence de presse des députés de l`opposition
Dakar, le 28 mars 2018 - Les députés de l`opposition ont tenu une conférence de presse pour s`exprimer sur la situation politique nationale, à veille de la séance de questions d`actualité du Premier ministre à l`Assemblée nationale. Photo: Me Madické Niang, candidat à la Présidentielle
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De Ziguinchor où il battait campagne, Me Madické s’est exprimé sur sa relation avec Me Abdoulaye Wade. Il s’est dit prêt à venir répondre à l’invite du ‘’Pape du Sopi’’ qui veut rencontrer les candidats de l’opposition engagés dans la présidentielle.



Abdoulaye Wade veut rencontrer tous les candidats à l’élection présidentielle, à l’exception de Macky Sall. Etes-vous prêt à aller répondre ?

Madické Niang ne garde aucune forme de rancune ou de sentiments négatifs à l’endroit d’Abdoulaye Wade. Je continue de lui vouer la même considération et la même affection. Chaque fois qu’il faut le rencontrer, je n’hésiterai pas à le faire. Il le mérite doublement pour tout ce qu’il a donné au Sénégal, mais aussi il le mérite de par nos relations personnelles. Personne ne peut oublier la proximité que j’ai entretenue avec lui. Donc, pour toutes ces raisons, c’est sûr que j’irai à sa rencontre quand je serai à Dakar. Comme il a dit qu’il veut rencontrer tous les candidats de l’opposition, il n’y en a que 4 et Madické en fait partie. Je suis prêt à le rencontrer. Il n’y a aucune forme de déshonneur si je cherche à le voir directement et que je ne le rencontre pas. L’Islam dit que quand il y a une petite divergence entre deux personnes, celle qui prend l’initiative de faire taire cette divergence va recevoir les bénédictions et les faveurs les plus importantes du Créateur. Je suis un musulman. Abdoulaye Wade est mon aîné. Il me revient, en tant que son jeune frère, d’aller à sa rencontre. Même s’il n’avait pas émis le désir de rencontrer tous les candidats, je dis qu’il n’y a aucun déshonneur pour dire : Madické Niang a cherché à le voir, mais il ne l’a pas reçu. Les Sénégalais diront que Madické a fait son devoir. Maintenant, comme il dit les candidats, il n’y a aucun problème. Je voudrais aussi vous garantir que jamais je n’aurai des appréciations négatives à l’endroit d’Abdoulaye Wade. Quel que soit son attitude à mon égard. Je n’aurai jamais à répondre à une appréciation négative. S’il réunit tous les Sénégalais dans une place publique pour dire que des paroles négatives à mon encontre, je ne répondrai pas ou je ne dirai que du bien de Wade. Il n’y a pas de place à la rancune, à l’animosité, à l’esprit de revanche, de sentiment négatif dans mon cœur à l’endroit de Wade.



Allez-vous lui demander de vous soutenir pour sauver le Pds ?



Je l’ai déjà fait. Maintenant, ne revenons pas sur ce chapitre et je m’en arrête là. Comme je l’ai dit à Kédougou, je laisse le président Wade avec sa conscience. Moi, j’ai fait tout ce qu’il me revenait de faire. J’ai mené la bataille pour être candidat. Je suis candidat et je mène le combat sur le terrain politique. J’existe sur ledit terrain. Je suis la chance et la solution pour le Parti démocratique sénégalais (Pds) et je le laisse entre les mains de Wade. Je reste le candidat Madické Niang et le président Wade appréciera. Soyez sûr d’une chose : personne ne peut me détourner de mon chemin. Je suis un homme déterminé et engagé pour gagner cette bataille, c’est-à-dire gagner cette élection par la grâce d’Allah.



En fait, une fois élu, seriez-vous du même avis que les autres candidats de l’opposition qui plaident pour une sortie du Sénégal de la zone Cfa ?



J’ai toujours dit que je suis pour une monnaie forte, unique de la Cedeao et cette monnaie peut s’appeler le franc Cfa. En tant que ministre des Affaires étrangères, j’avais mené beaucoup de démarches sur la base d’instructions de mon président pour que nous ayons cette monnaie unique. Aujourd’hui, les négociations sont très avancées. D’abord, beaucoup de pays devaient commencer à rejoindre la zone Cfa. Pour que cette communauté soit ouverte et attrayante, il faut une monnaie unique. Mais je ne suis pas d’accord avec les conditions dans lesquelles nous sommes liés avec la France. Ces conditions, nous devons les réviser. Ceux qui veulent nous emmener à sortir du Cfa, veulent nous emmener à l’aventure. Il faut réclamer toutes les formes juridiques qui sont dans les banques françaises et essayons d’avoir notre souveraineté monétaire. L’Afrique doit être un marché unique. Il faut commencer par les régions et après vers l’Union africaine (Ua). Je suis quelqu’un qui est très attaché à l’intégration africaine. Je viens de nommer un président de commission qui est chargé de la question de l’intégration africaine. Mais une chose est sûre : sortir de la zone Cfa sans avertir les autres pays, c’est aller vers l’aventure.
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