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Marche nationale : Les ex-employés des agences dissoutes par Macky se signalent
Publié le dimanche 3 fevrier 2019  |  walfnet
Mobilisation
© aDakar.com par SB
Mobilisation réussie à la marche de l`opposition sénégalaise
Dakar, le 13 juillet 2018 - Des milliers de manifestants ont participé à la marche organisée par l`opposition. La manifestation a pris départ à la place de la Nation pour se terminer au Rond-point du Triangle Sud.
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Des marches pacifiques entre Dakar et sa banlieue, à compter du lundi 04 février 2019, c’est ce qu’envisagent les ex-travailleurs des agences dissoutes (Fnpj, Anej, Anama et Ajeb).

Déclaration faite hier lors d’une réunion d’évaluation tenue au Centre Jokko de la commune de Pikine-Est. «Nous avons décidé de déposer une série de demandes de marche. Pour la première marche, elle va démarrer à Guédiawaye le 04 février. Puis, il y aura une autre marche le 08 février. Enfin, la dernière marche aura lieu le 18 février à Pikine», avertit leur coordonnateur Abdoulaye Ciss. Qui poursuit pour mettre en garde : «Nous en profitons pour dire aux autorités qu’avec ou sans autorisation, nous allons marcher. Car, c’est la Constitution qui nous garantit le droit de manifester. Et si l’on nous interdit la marche, nous serons obligés de porter plainte contre ces autorités au près des juridictions compétentes pour abus de pouvoir ».

Ces déflatés, lors de leur déclaration, n’ont pas manqué de déplorer le non-respect des engagements pris par l’Etat dont le non-paiement de leurs indemnisations estimées à plus d’un milliard francs Cfa et leur non-redéploiement au niveau de la fonction publique.

Ils ont aussi fustigé les lenteurs administratives pour la dématérialisation de leurs dossiers depuis 2014. «Nous sommes les premières victimes du régime de Macky Sall. Car, nous avons été licenciés en 2014 et depuis lors, nous peinons à joindre les deux bouts. Et tout ce que l’Etat avait dit, il ne l’a pas respecté et aujourd’hui, nous sommes plus de 230 familles à vivre dans la misère alors que nous avions des contrats à durée indéterminée». Et de poursuivre pour conclure : «Aujourd’hui, nous voyons que dans ce pays quand le président veut quelque chose, le gouvernement peut le faire. Nous avons vu qu’on a décaissé 50 milliards pour le payement des impactés du Ter. Mais pourquoi pas nous dont l’Etat ne nous doit qu’un milliard ? C’est une injustice qui ne saurait être expliquée et qui mérite réparation ».
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