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Les Sénégalais “peu solidaires“ des pauvres (étude)
Publié le samedi 26 janvier 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© RFI par Carine Frenk (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
La cité de Baraka, Liberté 6 extension, 2000 personnes vivent dans la pauvreté.
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Le professeur Abdou Salam Fall, coordonnateur du Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (LARTES), a relevé vendredi le peu de solidarité dont font preuve les Sénégalais à l’égard des personnes les plus pauvres.

"Les Sénégalais sont peu solidaires des plus pauvres. Cette solidarité à la traine pour les pauvres s’expliquerait par le fait que les solidarités horizontales pour atténuer la pauvreté ne suffisent pas tandis que la solidarité institutionnelle reste dérisoire", a-t-il expliqué en présentant les résultats d’une étude sur ce sujet.

"Les Sénégalais sont-ils solidaires de la pauvreté ? Analyse longitudinale sur près d’un siècle", est l’intitulé de cette étude dont les résultats ont été exposés lors d’une séance de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).

"Plus on est pauvre, moins on est aidé", fait observer le sociologue selon qui au Sénégal, "l’aide institutionnelle est dérisoire", alors que "l’aide horizontale est sans commune mesure avec l’aide verticale".

"L’aide est consentie par les ascendants et le conjoint principalement. Ce sont donc les relations de protection par ascendant qui prévalent même si l’on considère l’influence des personnes détentrices de ressources matérielles ou immatérielles sur les individus, quel que soit leur statut socio-économique", a-t-il expliqué.

Selon lui, "généralement, si on considère les itinéraires, on observe que 71,5% des individus à revenu faible bénéficient régulièrement d’une aide quels que soient la génération et le statut de l’individu".

"Sur les 80 dernières années, les soutiens ont été consentis principalement par les conjoints (23,4%) et les ascendants (20,90%). Les descendants prennent le relais pour 9,5% pour les passer aux autres parents (tantes, oncles) à hauteur de 7,3%", a-t-il souligné.

"Les frères et sœurs interviennent pour 5% alors que les amis aident pour 2,7%. Les patrons participent pour 1,10%. Les ONG, les associations et organisations apportent leur concours avec la même amplitude à 0,2%. D’autres soutiens sont estimés à 1,3%", a ajouté le professeur Abdou Salam Fall.
SG/ASG/BK
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