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La violence préélectorale au menu de la presse sénégalaise
Publié le vendredi 25 janvier 2019  |  Agence de Presse Africaine
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de la tension notée dans le champ politique avec notamment des invectives et même de la violence physique à un mois de la présidentielle.

Parlant du saccage du siège de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité), Le Quotidien titre : « La carte des nervis ». En effet, Ousmane Sonko, le chef de file de ce jeune parti « met en cause Abdoulaye Diouf Sarr ».

Dans les colonnes de ce journal, Soulèye Diop, l’Administrateur général du Pastef renseigne que « les nervis ont dit au planton avant de passer à l’acte : nous voulons que vous déménagiez votre siège. Ici, c’est le fief d’Abdoulaye Diouf Sarr ».

Vox Populi indique que « Sonko et compagnie indexent le pouvoir ». Ce journal précise que les faits se sont déroulés « dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 janvier ». Dans un communiqué repris par Vox Populi, le Pastef estime que « ces faits sont survenus après une série d’actes criminels dont notre parti et ses membres sont victimes depuis quelque temps ».

Pour sa part, L’Observateur rapporte les réponses d’Abdoulaye Diouf Sarr à ces accusations. A en croire le ministre de la Santé et de l’Action sociale, « c’est une mascarade (car) Sonko a fomenté le saccage de son siège pour se victimiser ».

Dans Le Quotidien, Diouf Sarr, le maire de Yoff estime que « c’est tout à fait absurde parce que son village a une très grande culture politique mais très pacifique et où il y a une grande cohabitation avec beaucoup de sièges de parti politique ».

En tout cas, note L’AS, « le C25 (collectif de partis de l’opposition) bande les muscles ». De son côté, Idrissa Seck, le leader de Rewmi (opposition) souligne que « si les acteurs de l’Etat ont recours à des milices, alors ils n’ont pas confiance en leur sécurité et leur justice ».

Sud Quotidien, évoquant la recrudescence de la violence préélectorale et des tensions politiques, conclut que « l’opposition et le pouvoir (sont) à la barre ». Ils « attisent le feu » s’exclame Sud Quotidien, relevant, toutefois, que « la société civile et les chefs religieux jouent au sapeur (pompier) »

Ainsi, EnQuête se fait l’écho de « l’appel de Touba ». Ce journal annonce que le Khalife général de la confrérie mouride « appelle tous les musulmans à une journée de prières et de lecture du Saint Coran, le lundi prochain » afin que Dieu préserve le Sénégal du chaos.


ID/cat/APA
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