SociétéRésilience à l’insécurité alimentaire : « On ne dispose pas de moyens pour empêcher ces phénomènes naturels. Mais, on peut... » (Dr Modou Mboup)
La quatrième réunion du comité de pilotage du programme multinational de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) s’est tenue ce jeudi à Dakar. Ce projet initié par le gouvernement du Sénégal est financé par la banque africaine de développement (Bad) à hauteur de 19 milliards. Il contribue à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et à accroître la productivité et les productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques.
Présidant la quatrième réunion de ce comité de pilotage, le Dr Modou Mboup, conseiller technique du ministère de l’agriculture et de l’équipement rural, a soutenu que «la production agricole dans les zones rurales est impactée par les changements climatiques. On ne dispose pas des moyens pour empêcher ces phénomènes naturels. Mais, on peut se préparer à l’adaptation de ces événements naturels en mettant des politiques afin de minimiser les conséquences négatives qu’engendrent ces phénomènes naturels».
Ainsi, il précise que «le but du projet P2rs est de développer au Sénégal des capacités de résilience par rapport à ces événements». «Les régions de Fatick, Matam, Kédougou, Kolda, Tambacounda, Sédhiou et Ziguinchor où ce projet est en cours, ont vu leur gestion économique se développer», signale le conseiller technique. Et d’ajouter : « ce projet a, aujourd’hui, contribué de manière significative à l’augmentation de la production agricole au niveau des céréales, au niveau des productions animales et halieutiques».
Toutefois, M. Mboup estime «qu’il faudrait après la fin du projet, mettre des moyens pour capitaliser ses résultats. Aujourd’hui, nous sommes en train de travailler, sur les moyens et organisations à mettre en place, les méthodes à implanter pour que les acquis du projet soient étendus au niveau international».