Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de l’inauguration du pont de Farafenni (Gambie) par les présidents Macky Sall et Adama Barrow.
« Sénégambie, du rêve à la réalité », commente Libération, soulignant qu’avec l’inauguration de cette infrastructure, « une vieille doléance des passagers qui empruntaient cette voie vient d’être réalisée ».
Dans les colonnes de Vox Populi, Macky Sall a souhaité que « les gens comprennent que ce pont appartient à la Gambie » là où son homologue gambien affirme que « c’est dans l’union que nous pouvons avancer ».
En tout cas, à en croire Le Quotidien, c’est « la renaissance de la Sénégambie » car le pont de Farafenni « constitue un facteur d’intégration des régions sud au reste du Sénégal mais également un véritable trait d’union entre les Etats de l’espace de la Sénégambie ».
Cela fait dire au journal Les Echos que les présidents sénégalais et gambiens « transforment en réalité un rêve de plusieurs générations ». Pour sa part, L’Observateur indique que « Macky (Sall) et (Adama) Barrow arrosent le bac ». Cité dans ce journal, Tarek Arezki, le maître d’œuvre du projet précise que « si le pont est bien entretenu, il peut durer plus de 100 ans ».
Youssou Ndour, le lead vocal du Super Etoile, qui a assuré le spectacle lors de la cérémonie d’inauguration, a confié à L’Observateur qu’il a, comme beaucoup d’usagers, « une fois passé la nuit au bac de Farafenni » parce qu’il devait se rendre en Gambie pour une prestation. C’est l’une des raisons pour lesquelles, « les populations de la Casamance (sud) applaudissent », rapporte ce journal.
Le pont de Farafenni est « un symbole de la fraternité sénégambienne » estime Le Soleil, selon qui « une économie de 50 % (est) attendue sur le coût du transport ».
Dans les colonnes de ce journal, le président Macky Sall a déclaré : « celui à qui on donne une telle infrastructure, doit s’occuper de la sécurité, de la fluidité et de la rapidité de la circulation. Le travail des chefs d’Etat, c’est de construire le pont. Ce sont les gouvernements qui doivent le gérer et il revient aux usagers de le préserver ».