Ousmane Sonko, candidat du Pastef à l'élection présidentielle sénégalaise du 24 février a répondu à ses détracteurs lors d'un meeting samedi à la Place de la Nation. "Leurs seules et uniques armes, se résument à la diabolisation, à la calomnie et aux insultes : je les comprends bien, un adage bien de chez nous dit une bouche ensanglantée ne saurait débiter autre chose que des insanités", dit-il.
Cette réaction fait suite à plusieurs accusations contre sa personne dont la plus récente est l'affaire Tullow oil, une compagnie pétrolière canadienne, qui l'aurait financer à hauteur de 117 millions Fcfa pour financer sa campagne.
Le Patriote affirme qu'il n'a peur de rien, ajoutant que la peur s'est plutôt agrandie du côté du pouvoir. Revenant sur les débuts du parti, Pastef; créé en 2014, l'ancien directeur des impôts révèle: "Nous étions un minuscule groupe de parfaits anonymes, des étudiants et de hauts cadres de l’administration publique et du privé qui ne pouvaient compter ni sur la notoriété ni sur des moyens financiers pour porter notre ambition : Notre seule arme était notre forte conviction".