Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Madické Niang: “Face à l’opposition, nous avons le droit de résister“
Publié le jeudi 17 janvier 2019  |  Walf Fadjri L’Aurore
Le
© aDakar.com par DF
Le Premier ministre devant les députés
Dakar, le 6 décembre 2017 - Le Premier ministre a fait sa déclaration de politique générale devant les députés à l`Assemblée nationale. Le chef du gouvernement a fait face aux parlementaires durant plus de 11 tours d`horloge. Photo: Me Madické Niang, président du groupe parlementaire de l`opposition
Comment


Venu soutenir les «Khalifistes» à leur siège de Sacré cœur suite à l’attaque des forces de l’ordre, le candidat de la coalition Madické2019 a adopté la même posture de la conférence des leaders du Front national de résistance (Frn).

Me Madické Niang a dénoncé et condamné cette agression avant de déverser sa bile sur Macky Sall et ses partisans. «Je suis dans le groupe des 25 et je partage le combat de l’opposition. Nous en avons assez. Il faudrait que Macky Sall comprenne que les Sénégalais sont prêts à lui barrer la route. Nous allons mener le combat et il faut que Macky Sall et son gouvernement comprennent que face à l’oppression nous avons un droit de résistance», a détaillé Me Madické Niang. Avec sa casquette de juriste, il détaille : «Je le dis à l’endroit du peuple, la Constitution nous donne le droit de résister face à l’oppression. Ce qui se passe avec Macky Sall, c’est de l’oppression pure et simple. Nous résisterons et nous demandons au peuple de partager notre combat pour être face à Macky Sall pour qu’il recule».

En ce qui concerne l’idée de boycott de la présidentielle agitée ces derniers jours, Madické Niang précise : «Ne facilitons pas la tâche à Macky Sall parce que la meilleure voie, c’est de résister à l’oppression et de s’opposer vivement pour l’amener à reculer que de dire qu’on va boycotter les élections et qu’il puisse avoir la possibilité de se faire élire sans coup férir et en même temps de réprimer les Sénégalais».

Revenant sur la violence qui s’est produite dans le Quartier général de Khalifa Sall, il souligne : «J’ai été outré par tant de barbarie et tant de violence. Les faits qui ont eu lieu sur la Vdn sont éloignés du siège du quartier général de Khalifa Sall. C’est par acte de vengeance que les policiers sont venus dans le Qg. C’est grave que les forces de l’ordre puissent utiliser les moyens mis à leur disposition par l’Etat, par le peuple sénégalais pour venir attaquer d’autres citoyens». Avant de poursuivre : «C’est inadmissible. C’est une violence inouïe qui n’a pas sa raison d’être. Ces personnes sont d’abord dans un local privé et on vient les trouver dans ce local privé pour les agresser c’est inadmissible. Ce sont les droits fondamentaux garantis par la Constitution qui sont violés».

Sur un tout autre registre, il s’est prononcé sur la violation des droits du député Khalifa Sall. «J’ai toujours défendu Khalifa Sall. A l’Assemblée nationale, j’y ai porté le combat de sa détention arbitraire. J’ai continué à porter le combat quand la Cedeao a rendu une décision qui corroborait de manière forte ce que j’avais dit. Là aussi, je me suis levé pour dire assez, il faut le libérer. J’ai eu honte quand la Cour suprême a rendu sa décision. La seule décision qui s’imposait pour Khalifa Sall c’est d’arrêter la procédure et de le libérer parce qu’il y a eu des violations graves qui ne pouvaient pas être réparées», précise Me Madické. Qui ajoute : «Quand des nullités sont des nullités substantielles dans une procédure, on est obligé d’annuler toute la procédure et peut être de la reprendre. Cette affaire montre que c’est pour des raisons politiques que Khalifa Sall a été arrêté et mis en prison. Ce qui s’est fait par le président Macky Sall et son gouvernement est une honte pour le Sénégal. C’est un recul de la démocratie. Le Sénégal n’a jamais vécu ces moments : qu’on utilise la justice qu’on l’instrumentalise pour écarter des citoyens sénégalais et ainsi limiter le choix du peuple souverain, ce sont des violations graves de la démocratie».

Magib GAYE
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment