Conformément aux dispositions de l'article L 122 du Code électoral qui dit clairement que "Le droit de réclamation contre la liste des candidats est ouvert à tout candidat. Les réclamations doivent parvenir au Conseil constitutionnel avant l'expiration du jour suivant celui de l'affichage de la liste des candidats", le mandataire du candidat de la coalition Taxawu Sénégaal Ak Khalifa Ababacar Sarr, a déposé ce mardi 15 janvier 2019, le recours de Khalifa Sall au Greffe du Conseil constitutionnel, pour "contester vigoureusement" les motifs pour lesquels les sept (7) Sages ont invalidés sa candidature.
Dans le document parvenu à la rédaction de PressAfrik et signé par Khalifa Ababacar Sall et son mandataire Babacar Thioye Ba, il est rappelé que le Conseil constitutionnel s'est basé sur les transmissions par les Procureurs généraux près la Cour d'Appel et la Cour suprême de l'arrêt numéro 454, rendu le 30 août 2018 par la première Cour citée, condamnant le candidat Khalifa Sall à 5 ans d'emprisonnement et de l'arrêt numéro 001 rendu le 03 janvier 2019, par la seconde Cour citée, rejetant le pourvoi en cassation de Khalifa Sall.
Ensuite, Khalifa Sall et son mandataire ont indiqué au Conseil constitutionnel que le Procureur général près la cour d'Appel et le Procureur général près la Cour suprême n'ont aucune qualité pour s'immiscer dans l'élection présidentielle. Avant de déclarer que le Conseil constitutionnel ne doit pas méconnaître le caractère suspensif du délai et du recours du rabat d'arrêt.
"De façon définitive, M. Khalifa Ababacar Sall n'a jamais été privé de ses droits civils et politiques et le Conseil constitutionnel ne saurait l'en priver", peut-on lire dans le document que vous pouvez parcourir en pièces jointes.